Savoir-vivre et business : comment réussir un petit-déjeuner d’affaire ?

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Les connaissances que je vous livre dans cet article proviennent du livre Le carnet de savoir-vivre au bureau, de Laurence Caracalla. Nous l’avions déjà chroniqué ici.

N’ayant jamais organisé ou participé à un petit-déjeuner d’affaire, j’ignore tout de cet usage. La leçon de Laurence Caracalla m’a donc beaucoup servi. A vous d’en profiter !

 

Savoir-vivre et travail : comment réussir un petit-déjeuner d’affaire ?

 

Le chapitre en question (p.68) débute par une citation :

« Lors d’un petit-déjeuner professionnel il n’y a pas de temps à perdre. Vous pouvez commencer à parler affaires à peine vous a-t-on servi le café. Extrait d’un cours de l’Université de l’Iowa. »

 

  1. A quelle heure ?

Laurence Caracalla précise bien qu’il n’y a pas d’horaire standard obligatoire pour un petit-déjeuner professionnel, cependant elle recommande de se donner rendez-vous à 9h. C’est tard, selon nombre d’entre nous. Mais il n’est pas convenable de sortir quelqu’un du lit pour 7h.

  1. Où se donner rendez-vous ?

C’est à la personne qui sollicite le rendez-vous de se déplacer. Elle proposera donc un lieu proche du travail/domicile de son invité/client. En effet, si la personne sollicitée doit faire trop de route ou risque d’être coincée dans les embouteillages, elle va très certainement annuler le rendez-vous. Donc pour éviter ces désagréments, le lieu du petit-déjeuner sera en fonction de son itinéraire à elle.

  1. Quel retard est-il acceptable ?

Réponse : aucun. Dans le monde professionnel, le quart d’heure de politesse n’existe pas. Une heure donnée n’accepte pas de glissement. Mieux, il faudrait idéalement avoir un peu d’avance. La personne qui invite et qui sollicite le rendez-vous doit impérativement arriver à l’avance.

  1. Que commander ?

Même si vous avez un petit appétit le matin, prenez quelque chose. Il est impoli d’observer l’autre manger sans rien prendre. Forcez-vous, recommande l’auteur. Quant à la personne invitée, ne perdez pas de temps à tergiverser entre tartines à la confiture de groseille-mangue fait maison ou cannelés du meilleurs maître-pâtissier de la ville : prenez la formule.

  1. Quand parler affaire ?

Les 10 premières minutes peuvent être consacrées aux banalités d’usages, puis une fois la commande passée (avant même qu’elle arrive, c’est bon aussi), vous pouvez aborder le sujet qui vous intéresse. Ne pas se perdre à parler de tout et de rien est aussi une preuve de respect pour votre interlocuteur qui est certainement très occupé. Pour preuve, s’il ne peut vous recevoir qu’à l’heure du petit-déjeuner, c’est que son emploi du temps est chargé.

  1. Combien de temps peut durer le rendez-vous ?

Le conseil de la spécialiste est le suivant : « Comptez une heure et demie au maximum entre le moment où vous arrivez et celui où vous retournez au bureau. » p.69

  1. Comment remercier ?

Voici ce qu’écrit Laurence Caracalla : « Contrairement au déjeuner (même s’il est de plus en plus rare que l’on remercie pour un déjeuner professionnel), le petit-déjeuner est considéré comme un rendez-vous informel : un simple « merci » en partant est largement suffisant. Si vous êtes celui qui invite, remerciez votre hôte de s’être déplacé. » p.69

1 comments

  1. Plume says:

    C’est parfait. J’applique depuis des lustres ces recommandations pour nos petits déjeuner d’amitié. Ce n’est pas que nous soyons si occupées que cela, mais une fois cette entrevue matinale accomplie, nous pouvons vaquer à nos occupations respectives sans devoir les interrompre pour une repas plus formel.

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