Bonnes manières : Conseils sur le service de plats et l’art de desservir à la fin du repas

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Conseils sur le service de plats et l’art de desservir à la fin du repas :

  1. Lorsqu’on vous présente un plat, prenez le morceau le plus proche de vous. Ne « choisissez » pas.
  2. Servez-vous avec modération. Le plat sera présenté une seconde fois, à l’exception du potage, de la salade et des fromages.
  3. Il est impoli de ne pas manger du tout. Prenez un petit morceau quitte à « l’étaler » dans votre assiette. Goûtez ! Vous n’êtes jamais à l’abri d’une découverte gustative mémorable.
  4. Reposez les couverts de service de façon à faciliter le service de votre voisin.
  5. Si un invité met plus de temps que les autres à finir son assiette, la maîtresse de maison garde un morceau dans son assiette pour l’accompagner jusqu’à la fin du repas. Ce détail ne doit pas être négligé. Il a plus d’importance que vous ne le croyez. En effet, on se rend compte que le rythme des dîner est de plus en plus soutenu. Autrefois, un dîner entre amis durait plusieurs heures, aujourd’hui, en une demi-heure « c’est plié » comme on dit. Certes les mondanités se poursuivent avec le café, mais le tout est beaucoup trop rapide. Inconsciemment nous reproduisons notre rythme de la semaine, à savoir : un sandwich avalé sur le pouce en sept minutes chrono. La maîtresse de maison donne le rythme du dîner, elle se doit de faire des efforts pour ne pas « expédier » le repas. Chères ladies, ralentissez le rythme au maximum.
  6. Veillez à changer les assiettes après le poisson et le fromage.

 

6 comments

  1. Mely says:

    Bonjour Hanna,

    Merci pour cet article. En voyant le titre, je me doutais de cette fameuse erreur, qui m’horripile également ! D’ailleurs, j’ai déjà vu des gens procéder ainsi au restaurant (et d’autant plus ennuyeux pour le serveur qui voit ainsi, je suppose, toute sa logique de débarras « cassée »). Je sais que cela part d’une bonne intention, mais je n’aime pas non plus, en tant qu’hôtesse, qu’on me « suive » en cuisine, ni après le repas, et encore moins avant. Cela dépend des gens bien sûr, mais moi je déclare d’emblée que chez moi, les invités ne travaillent pas (en fait plus ils sont immobiles et bons mangeurs plus ils sont des invités parfaits pour moi ;)) et je ne me le permets pas chez les autres. Je suppose que la convenance veut de demander « As-tu besoin d’aide ? » ce que je fais toujours de très bon coeur (et cela ne me dérangerait pas du tout) mais chez moi, je n’aime vraiment pas ça, à part dans la famille proche où bien sûr c’est naturel. Mais il est vrai que chacun pense sans doute faire au mieux… C’est comme la fameuse histoire des chaussures (y avez vous déjà consacré un article plein d’ailleurs ?) Lorsque je reçois, je ne demande pas aux invités d’ôter leurs chaussures mais au contraire en mets moi-même, et j’aime pas qu’on me demande de me déchausser lorsque je suis invitée… et le pire, quand un invité se déchausse de lui-même chez moi et me demande de lui prêter des chaussons… aaaah ! mais je m’égare 😉 Et puis, je suppose que cela dépend du degré d' »officialité » de l’évènement, l’âge des personnes, etc. Entre un dîner chic et une soirée DVD/pizza, ce genre de règles varie certainement.

    Très bon article comme toujours !

    A bientôt.

    • JeuneLady says:

      Bonjour Mely,
      Je me retrouve dans ce que vous dites ! Lorsque nous sommes invités : nous ne faisons rien si ce n’est faire honneur aux maîtres de maison par notre bonne humeur 🙂 De même lorsque nous invitons, nous devons servir nos invités et non profiter de leur aide. Comme vous dites, pour une soirée piazza ou un dîner assis, c’est légèrement différent. Mais un invité est un invité.
      Je me souviens du sans-gêne d’une de mes connaissances à la sortie des études. Soirée auberge espagnole (pas de souci, je suis heureuse d’apporter une tarte maison et d’éviter ainsi une dépense au restaurant pour mes faibles moyens de l’époque), mais en arrivant rien n’est prêt. Donc j’aide à tout mettre en place, à cuisiner quelque chose, puis à accueillir les invités, puis à tout ranger. Le sourire est là… mais je trouve que c’est abusé pour une invitée qui n’est même pas une amie proche, mais une connaissance.
      Les invités qui « aident » en cuisine, je n’aime pas non plus. Non seulement, ils voient tout notre bazar (on dépose tout en vrac entre les plats pour ne pas perdre de temps et revenir à nos invités au plus vite), mais en plus cela casse l’ambiance à table en créant une soirée « off » en cuisine.
      Plus d’une fois, j’ai eu des situations très gênante: mon mari s’occupait du service et du rangement, je restais donc à table avec les invités pour animer la conversation. Et des invitées (femmes) ont eu pitié de mon mari qui rangeait tout (sous-entendu le ménage est réservé aux femmes! et que moi, Hanna, assise à table à rire avec mes amis était une très mauvaise épouse!) et donc, elles volent à sa rescousse. Mon mari est poli, drôle et social, résultat : super ambiance en cuisine… La table se vide de ses invités, cela casse l’ambiance, etc. Dingue !
      Enfin bref, vivent les invités qui savourent leur plat et complimentent les cuisiniers comme vous dites! 🙂
      bonne journée !

      • Hanna GAS says:

        Bonjour,
        Oui, c’est bien vrai. Le savoir-vivre est l’art de s’adapter à toutes les situations. Les différences culturelles sont une grande richesse. Au Japon, on ôte ses chaussures, et en France, on les garde.
        Bon week-end !
        Hanna

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