L’évolution des cérémonies de mariage : du château au chapiteau de fanions

L’évolution des bonnes manières est particulièrement visible lors des cérémonies de mariage.

Il y a des pratiques d’autrefois qui ont bien évolué. En voici des exemples.

• Demander la main de la jeune femme à son père.

Le fiancé demandait la main de sa fiancée au père de cette dernière. Ce dernier avait un réel avis à donner, ce n’était pas seulement une bénédiction ou une autorisation symbolique. Il avait le droit de veto.

Dans le manuel de savoir-vivre de Nadine de Rothschild, nous apprenons que l’usage des familles aristocratiques autrefois était le suivant : la famille du jeune homme écrit au père de la future fiancée. Si ce dernier accepte de les recevoir, le père du fiancé expose alors sa requête (ou plutôt celle de son fils). Dans un second temps, la famille du fiancé va présenter le fils au père de la fiancée. Si le patriarche consent au mariage, alors seulement, le fiancé peut faire sa demande à sa bien-aimée.

Aujourd’hui, en France, la demande de la main de sa fille à un père est extrêmement rare, et somme toute symbolique. Il n’est plus question de demander une autorisation, mais une bénédiction.

Je connais personnellement un cas, en Pologne, où les parents de la fiancée ont répondu au jeune homme qu’ils lui donneraient sa réponse dans un délai d’un mois.

Et le jeune couple a attendu ce délai. Les parents sont partis en pèlerinage. Ils ont longuement réfléchi. Et ils ont consenti à cette union (ouf !).

Aux Etats-Unis, cette tradition de demande la main d’une jeune femme à son père demeure encore dans certains milieux. Mais c’est davantage symbolique que « pratique ».

• Faire-part et invitation :

Autrefois, les parents (et grands-parents) des fiancées écrivaient des faire-part de mariage. Ils les signaient. Ils annonçaient les fiançailles, puis l’union de leurs enfants et petits-enfants.

Avec le temps, les deux familles s’accordèrent pour mettre leurs deux noms sur les bristols. (Entre nous soit dit : cela revient également moins cher !).

Quant aux invitations pour le mariage, c’est les mères des jeunes fiancés qui invitaient et signaient (pas les 2 parents !).

Ces subtilités sont encore en vigueur en France dans les familles conservatrices et pratiquantes.

Cependant, ces usages tendent à disparaître non en raison du désintéressent à la tradition, mais simplement à cause de la hausse de l’âge au mariage.

Si les fiancés se marient jeunes (-24 ans, je suis arbitraire en citant ce nombre. Il peut être contesté), alors le rôle des parents est plus important. Ils vont probablement régler l’addition du mariage, mais en plus ils « donnent » réellement leurs enfants à l’autre.

Dans la mesure où les fiancés ont déjà quitté le nid familial, alors il est admis qu’ils invitent eux-mêmes à leur mariage. Les faire-part et les invitations seront rédigés en leurs noms.

L’évolution des cérémonies de mariage : du château au chapiteau de fanions

• Le style des cérémonies de mariage

(En écrivant le paragraphe suivant, je « tire » un peu le trait. Mais c’est pour mieux me faire comprendre. Vous nuancerez le propos par vous-même ultérieurement).

Autrefois, la cérémonie du mariage était un TRES GRAND évènement. C’était une grande fête. On mettait les petits plats dans les grands. On faisait tout pour s’élever sur les plans vestimentaire, alimentaire, géographiques (château loué, etc.), spirituel…

Aujourd’hui, l’objectif est différent. Il s’agit de faire la fête. Réunir ses amis et sa famille. Passer du bon temps ensemble. Boire un coup. Danser. Rire. Décompresser. S’amuser. Etc.

Ce n’est pas « mauvais » en soi (comprenons-nous bien). Mais c’est un objectif différent.

Il y a 100 ans, on n’allait pas à un mariage pour « rire un bon coup » ou pour « décompresser ». On était sur son 31, et l’évènement était très solennel. Ce n’était pas une journée « drôle ». Elle n’était pas triste non plus, entendons-nous.

La solennité n’existe plus de nos jours (sauf peut-être au moment de l’échange des consentements. Et encore, j’en ai vu de nombreux en mode « hahahaha ! ») (Rappelez-vous, je tire un peu le trait. Ne me jetez pas la pierre trop intensément).

Le style apprécié aujourd’hui est une grande garden’party estivale sur le mode cool. L’ambiance a totalement changé.

Et c’est à présent que je vais vous introduire le partenaire de mon Béarn adoré et que l’énigme du titre de cet article (du château au chapiteau de fanions) fera sens.

Je suis Béarnaise d’adoption (je suis née en Pologne), et après mon mariage, j’ai traversé le département des Pyrénées-Atlantiques pour rejoindre mon mari sur la côte basque. Inutile de vous dire que mon cœur aura toujours un amour fou pour le Béarn. C’est donc avec une immense joie que je vous plébiscite les créations locales.

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Il existe plus de 15 modèles différents. Suivez le lien pour les découvrir. Personnellement, nous avons déjà apprécié les guirlandes de fanions blanches pour nos dernières fêtes. Nous avons construit un chapiteau dans le jardin. La réception fut un succès !

Voilà pour la mise en appétit 🙂

Article en collaboration.