La solitude choisie, ou le comble de l’élégance féminine selon Garance Doré

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Le 2 novembre 2016, la célèbre bloggeuse Garance Doré a publié un article racontant sa soirée d’Halloween de la veille. Pour la première fois, à l’âge de 40 ans, elle est allée à une soirée seule. Enfin presque car son fiancé, musicien, jouait sur scène.

Garance Doré s’attarde sur la solitude choisie pour les femmes — pas la vie de célibataire —, mais le choix personnel d’aller au restaurant seule, au cinéma seule, au parc seule ou visiter une expo seule. Elle raconte ses premières frustrations, puis petit à petit la confiance gagnée et le changement de perspective sur le monde.

 

La solitude choisie, ou le comble de l’ élégance féminine selon Garance Doré

 

Après réflexion, elle parvient à la conclusion que l’un des sommets de l’ élégance féminine est la solitude choisie.

« N’empêche, j’ai toujours vu la solitude choisie comme l’une des choses les plus élégantes possibles. Aller se faire une expo, un cinéma, un restaurant toute seule. »

« Être comme l’héroïne d’un film. Les vraies héroïnes sont souvent seules, dans les films. »

 

Je pense que dans une certaine mesure elle a raison : l’élégance féminine va de pair avec le goût de la solitude. Le fait d’être autant à l’aise en société que toute seule est constitutif de la définition de « lady ».

Qu’en pensez-vous ?

 

Pour finir, je vous cite d’autres extraits de son article. Nous reviendrons prochainement sur le fait de dîner seul au restaurant. Le livre, la tablette ou le smartphone sont-ils alors de meilleur goût ?

Réponse prochainement.

 

« Mes premiers cinés toute seule, quand personne autour de moi n’avait mon appétit pour les salles obscures. J’avais commencé à y aller seule à reculons, à me sentir tellement bizarre au moment de m’asseoir seule dans le noir, que j’étais absolument sûre que les gens se disaient “La pauvre ! Elle n’a pas d’amis !!! Pauvre fille, vraiment, pauvre fille !” – au bout de quelques séances toute seule, non seulement je n’avais plus aucune gêne, mais je ne pensais plus du tout à ce que les gens pouvaient penser – j’avais même mes rituels, et je n’adorais rien de plus que d’aller me faire une grande balade après avoir vu un film pour y réfléchir et me faire ma propre opinion. »

« Mes premiers restos toute seule, là aussi, ce n’était pas vraiment la grande confiance. Je me souviens être absolument incapable d’y aller sans un livre derrière lequel me cacher. Et je n’aurais jamais osé dîner toute seule. En voyage, plutôt mourir en mode room service que de descendre dîner au restaurant comme une personne civilisée. »

« Et pourtant, progressivement, à force de room services déprimants, la confiance s’est installée.

Aujourd’hui, je suis parfaitement capable de m’emmener dîner : entrer dans un restaurant, demander une table, commander un bon verre de vin, et apprécier chaque instant sans même me sentir bizarre ou me cacher derrière un livre, ou mon téléphone portable. J’adore. »

 

 

 

*l’illustration de couverture est un dessin de Garance Doré

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