L’étiquette au bureau :
Frappez avant d’entrer… même si c’est un open-space. Approchez-vous de votre collègue en vous plaçant dans sa ligne d’horizon latéral. Demandez si c’est le bon moment pour l’interrompre.
Appelez ou envoyez un email pour prévenir de votre venue. Demandez si votre interlocuteur à un horaire qui lui convient davantage. Il est plus efficace d’avoir la pleine attention de quelqu’un durant dix minutes en vous déplaçant jusqu’à lui à son bureau que de perdre une demi-heure à parler dans le vide.
Ne laissez pas de message vocal et n’envoyez pas de mail à des heures ingrates ou le week-end. Ecrivez la note souhaitée, mais ne l’envoyez que le lendemain matin. Reconsidérez le mot « urgence ». Stresser votre employé de façon abusive est nocif pour sa productivité.
Si vous recevez un mail de votre patron le week-end, il est accepté que vous ne répondiez qu’au bout de 24h. Il est important de marquer une ligne nette entre votre vie privée et professionnelle au bureau. Les « urgences » sont exceptionnelles, elles ne sont pas la norme quoique dise la spirale infernale des médias.
Ne portez pas de casque ou d’écouteurs dans l’ascenseur ou le hall d’entrée. C’est l’équivalent d’un t-shirt à message : « ne pas déranger ». C’est impoli et cela en dit long sur votre côté asocial. De même, n’envoyez pas de messages de votre portable depuis ces espaces-là. Profitez de votre passage pour sympathiser et discuter avec vos collègues.
Ne prenez pas la nourriture du frigo qui ne vous appartient pas. Même si vous avez très faim, vous n’avez pas à vous servir dans les réserves de vos collègues. Pensez également à ne rien oublier au fond du frigo de l’entreprise. Il serait dommage d’y laisser moisir un vieux sandwich.
En cas de faux pas au bureau, sachez rire de vous-même. Vos collègues apprécieront cette autodérision. Cette forme d’humour est davantage féminine que masculine. Alors messieurs, entrainez-vous.