Poisson d’avril des élites : une radinerie ?

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Le poisson d’avril n’est pas une fête de petites gens. Bien au contraire, on apprend dans le guide de Liselotte de 1911 que les notables s’amusent aussi de cette tradition.

 

Voici l’extrait :

 

« La coutume du « poisson d’avril » remonte, dit-on, à 1564, alors que le roi Charles IX rendit une ordonnance fixant le commencement de l’année au 1er janvier au lieu du 1er avril.

La date des étrennes fut modifiée et non la coutume, mais comme on ne voulait pas faire deux fois l’an de riches cadeaux, le cadeau du 1er avril devint un cadeau d’attrape, une sorte de farce démocratique.

Il y a des farces classiques, cent fois répétées, qui font toujours rire. On envoie une jeune bonne chercher un mets impossible chez un pâtissier. Le pâtissier, se doutant de la mystification, la renvoie à un autre et, de magasin en magasin, elle fait le tour de la ville et revient désolée chez ses patrons.

Au mois d’avril, on échange aussi beaucoup d’images avec des sujets comiques ou des poissons en sucre, en paille, en chocolat, s’ouvrant et contenant des bonbons. »

 

Le Guide des Convenances, par Liselotte. Editeur P.Orsoni, Paris. 10e édition. (date approximative de 1911), p.314.

 

Poisson d’avril des élites : une radinerie ?

 

Le titre de l’article est provocant. Le poisson d’avril serait-il un moyen de ne pas offrir d’étrennes à ses domestiques et commerçants ?

Les étrennes sont reportées à janvier, donc personne n’est lésée au final. Ouf !

 

 

 

 

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