Les bonnes manières selon Nadine de Rothschild : leçon de savoir-vivre avec les enfants de son conjoint

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Les bonnes manières selon Nadine de Rothschild : leçon de savoir-vivre avec les enfants de son conjoint

 

Voici un extrait du livre de Nadine de Rothschild, Le Bonheur de séduire, l’art de réussir, Le savoir-vivre du XXIe siècle, édition Robert Laffont, Paris 2001. C’est une réédition de 1991.

 

Les bonnes manières selon Nadine de Rothschild : leçon de savoir-vivre avec les enfants de son conjoint

 

Page 122

« A Bordeaux, deux enfants se rencontrent pour la première fois à la rentrée des classes. Ils bavardent :

— Où tu habites, toi ?

— Chez mon nouveau père, Daniel Delarue.

— Ah ! c’est drôle, celui-là je l’ai déjà eu moi aussi il y a trois ans.

On se marie, on divorce, on se remarie, on re-divorce, on se re-remarie. Autrefois une femme apportait à son mari une dot, aujourd’hui elle lui apporte ses enfants.

Comment vit-on avec les enfants d’une autre ?

Mal. Nous avons à l’égard de nos petits un comportement animal ; autant nous aimons les nôtres et nous sortons nos griffes si quelqu’un risque une parole ou même un regard critiques, autant nous rejetons ceux de la femelle rivale.

Notre culture nous enseigne à réfréner nos instincts cruels, à tolérer l’autre : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », nous ordonne la Bible.

Il y a donc une réponse à la question de savoir comment vivre avec les enfants de son conjoint : ce sont la culture et savoir-vivre qui la donnent. Chacune de nous doit faire l’effort d’accepter — et de vivre en bonne intelligence — avec les enfants de l’homme qu’elle aime : si elle ne le fait pas, sa vie conjugale est irrémédiablement menacée, c’est un second divorce, un second échec qui se profile à l’horizon.

Si votre mari vous affirme que c’est vous qu’il préfère à ses enfants, que seul votre amour lui importe, n’accordez aucun crédit à ses paroles ; il tente de se masquer la vérité qui, à plus ou moins long terme, s’imposera avec son cortège de reproches. Alors que faire ?

  • Séduisez progressivement ses enfants pour briser peu à peu leur hostilité naturelle à votre égard.
  • Ne critiquez jamais leur mère, ils vous détesteraient aussitôt ; une mère, c’est sacré. Restez neutre.
  • Etablissez des rapports personnels avec eux et partagez leurs activités sportives ou culturelles.
  • Soyez disponible et à leur écoute.
  • Eclipsez-vous lorsqu’ils ont envie d’être seuls avec leur père.
  • N’entrez pas en rivalité avec votre belle-fille. Dites-vous que c’est elle qui souffre de l’amour que vous porte son père. Ayez pour elle l’indulgence que vous avez témoignée à votre propre fille qui, elle aussi, n’est-ce pas ? a été jalouse de l’amour que son père a eu pour vous.
  • Si vous vivez avec vos enfants et vos beaux-enfants, vous ne devez en aucun cas montrer une préférence aux vôtres ; faites preuve d’une égal justice pour tous. mais, seule avec vos enfants, laissez parler votre cœur.
  • Chaque fois que vous flanchez, que l’un de vos beaux-enfants vous irrite ou vous blesse, répétez-vous deux choses :

La première : eux sont des enfants et vous êtes une adulte : la maturité, l’intelligence, l’indulgence, c’est de vous qu’on les attend.

La seconde : en épousant leur père vous leur avez causé un préjudice ; vous avez donc un tort à réparer. »

 

 

Mon commentaire personnel sur ces bonnes manières selon Nadine de Rothschild :

 

  1. Il n’est pas question des hommes chez Nadine de Rothschild. Ses conseils de protocole, d’étiquette et de savoir-vivre s’adressent exclusivement aux femmes. Aux belles-mères. D’une part, c’est bien car il est vrai que l’homme et la femme sont des beaux-parents différents. Donc il faut des règles spécifiques pour chacun d’eux (même si la base est identique). D’autre part, c’est… lacunaire comme texte car il n’y a pas de conseils de bonnes manières pour les beaux-pères.
  2. Il est question du mariage, et non du concubinage. La première édition du livre date de 1991. C’est donc compréhensible. Ceci dit, les temps et les mœurs ont changé en 2017. Selon moi les relations entre beaux-parents et enfants sont différentes selon qu’il y ait un mariage ou pas.
  3. La dernière phrase (« en épousant leur père vous leur avez causé un préjudice ; vous avez donc un tort à réparer ») a un fond de vérité mais c’est difficilement acceptable par les mentalités contemporaines.

Je laisse à chacune d’évaluer sa propre situation.

 

 

1 comments

  1. Hélène Radenac-Foucart says:

    C’est toujours acceptable de reconnaître le tort que l’on a fait à ses beaux-enfants en demeurant, même sans être mariée, avec leur père. Et ce n’est jamais agréable de voir que le beau-père n’accepte pas pleinement vos propres enfants. L’amour, alors, s’en va aussi brusquement qu’il est arrivé même si, par habitude, on reste ensemble.

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