La galanterie d’un mari cocu
Dans son manuel d’étiquette, Précis des Nouveaux Usages, paru en 1948, Marc de Saligny décrit les bouleversements de la guerre sur le savoir-vivre français.
Dans la rubrique « divorce », on apprend que même si c’est la femme qui a trompé son mari ; c’est à ce dernier de porter les torts afin d’épargner à son ex-femme la honte publique liée à sa conduite.
Une seule exception : s’il n’y a pas d’enfants.
A partir du moment où il y a des enfants, le père prend la responsabilité de l’honneur de « la mère de ses héritiers ».
C’est estomaquant.
La galanterie d’un homme va jusque dans son cocufiage.
Cela mérite des applaudissements.
Et petit point de réflexion :
Cette information fausse bons nombres de statistiques sur les causes des divorces. Les hommes sont-ils réellement des coureurs de jupons ou des maris galants jusqu’au plus profond de leur échine ?
Ce partage n’a pas pour but d’inviter les hommes des années 2020 à prendre les torts de leur épouse au nom de la sacro-sainte galanterie d’antan.
Il a pour but de montrer aux femmes que les hommes étaient et sont formidables.
Autre point intéressant :
Dans le film « Noël avec le Père » (Netflix 2021), c’est exactement ce scénario. L’amour du père pour ses 4 filles a été tellement grand qu’il ne voulait pas qu’elles souffrent de la mauvaise image de leur mère (partie voir ailleurs). Alors il a pris la faute sur lui.
Extrait complet, p. 72 :
« Au cas où des enfants seraient nés de cette union malheureuse, un mari, même demandeur, devra assumer la responsabilité du divorce et en prendre les torts à sa charge ; ainsi, il épargnera à la mère de ses enfants la honte attachée à la sanction légale de sa conduite. »
P.S : N’oubliez pas : la bienséance fait la différence.
BB25
Merci beaucoup Hanna pour ce partage !
C’est incroyable, en effet… à l’école de Saint Joseph qui décide de répudier la vierge Marie, enceinte, dans le secret pour ne pas la dénoncer publiquement.