L’INDISPENSABLE que TOUTES les LADIES devraient avoir – IMPÉRATIF

L’INDISPENSABLE que TOUTES les LADIES devraient avoir – IMPÉRATIF

 

 

 

 

 

8 comments

  1. Plume says:

    Alors là je suis très surprise . Autant vous décriez tout ce qui pourrait ressembler à une pièce du vestiaire professionnel, autant vous faites l’impasse sur le tablier attribut significatif des professions de service (nettoyage, boucherie, cuisine, soins, service de restauration métiers dit sales (cordonniers, jardin etc.) je vous entends bien, mais ne vous suis pas du tout dans votre proposition. Le tablier est pour moi un véritable « voile islamique » de soumission. D’ailleurs, je cuisine sans depuis 40 ans !!! J’ai appris ainsi. On fait attention, on se tient à distance, on basse le feu, on anticipe les taches de sauce tomate ou d’épinards, de curry, ou de sauce au vin, recette cuisinées sur les plaques du fond de la cuisinière…) tout en possédant un diplôme de cuisine ( avec mention) familiale décerné par mon école (eh oui, en Suisse, jusque dans les année 80 l’économie ménagère était une matière obligatoire pour les filles ) et sans me tacher qui plus est. Tout au plus, si j’ai des visites et reçois, je me changerai avant de passer à table. Je trouve le tablier quel qu’il soit inélégant au possible et il ne me viendrait pas à l’idée d’en offrir et encore moins à mes enfants sauf sur demande express de leur part.
    Pour votre remarque sur le fait que vous ne cuisiniez pas, oui, j’avais vu la vidéo et j’avais ris… Pour moi la cuisine n’est pas une porte d’entrée en féminité, mais une œuvre de charité comme on dit au monastère, Alors en cuisinant je fais œuvre de charité pour ma famille et mon entourage, et quand je passe derrière les fourneaux en colonies ou en camps, je le fait avec enthousiasme, quand je prépare des plats de cuisine du Monde ma prière s’élargit encore..
    La cuisine est un lieu de transmission de certains savoirs (recette et mode d’emplois, économie et hygiène, tenue du budget nourriture, saisonnalité etc… en cela, il fait partie intégrante de ce que j’ai enseigné à mes mômes et je parle en je, mon mari ne cuisinant pas du tout par manque d’intérêt et de curiosité pour la chose (mais il a bien d’autres qualités) et la cuisine est mon royaume.
    Cette discussion est intéressante et je vais ouvrir un post sur le sujet dans les chroniques. ;))

  2. Marica says:

    Quelle chance, Plume, que de savoir cuisiner sans vous salir ! C’est un atout au point de vue de l’élégance et de la féminité que de pouvoir avoir l’air « disponible », non assujettie au travail, en toutes circonstances !
    En revanche, je ne vous rejoins pas du tout quand vous assimilez tablier et voile islamique, ou du moins quand vous en faites un symbole si fort de soumission. Pour moi, le tablier n’est qu’un instrument pratique, dont on peut éprouver ou non l’utilité.
    Votre argument sur le fait que le tablier est l’apanage des professions de service m’a touchée et m’a fait réfléchir. C’est vrai que dans ce cas, en tant que lady, il faudrait s’en passer comme on se passe de la chemise blanche.
    Il me semble que tout est une question d’usage et de contexte. Tout comme des bottes en caoutchouc sont acceptables quand on bêche le potager, le tablier l’est dans un cadre familial, à la cuisine, à la buanderie et au jardin. Ni les bottes, ni le tablier ne sont en soi élégants, mais il me semble que dans leur contexte une lady peut les porter sans se renier. A mon avis également, une femme féminine ne choisira pas le même tablier que son boucher : on trouve des tabliers tout à fait féminins dans le commerces, brodés, agrémentés de dentelle, dans des coloris et des formes un.peu plus élaborées. Mais je suis, d’accord avec vous, Plume, ce tablier, aussi joli et féminin soit-il, ne doit pas passer la porte de la cuisine en cas de réception, et une femme élégante ne le porte que dans son usage.
    Hanna, je suis d’accord que le port du tablier a quelque chose d’un peu magique dans une vie de femme au foyer ! Pour moi, je n’en ferais pas un objet de revendication ni dans un sens ni dans l’autre, mais l’endosser me donne du courage, et je trouve que d’avoir les reins ceints (comme ma femme forte de la Bible !) me fortifie dans les tâches ménagères qui, si humbles qu’elles soient, n’en sont pas moins pleines de dignité.
    Merci en tout cas, Hanna et Plume, pour ce moment de réflexion ! 🙂

    • Plume says:

      @Marica
      J’aime beaucoup votre retour. J’ai écris sous le coup de l’émotion du moment, mais j’assume sans problème ma prise de position.
      Il va de soi qu’il arrive rarement (même pas au jardin) que je porte un tablier… quand je fais de la peinture acrylique ! Impossible de nettoyer de la peinture acrylique sur des habits, même avec des nettoyants adaptés, il reste de vilaines auréoles (pas saintes du tout, pour le coup !).
      En fait je ne revendique pas d’être féministe ou féminine, je suis les deux. Féministe dans les idées (égalité salariale, promotion égale à compétences égales, indépendance financière, droit de vote, éligibilité et de signature etc) et féminine dans la pratique. Je ne sais pas trop si je m’exprime bien dans mon ressentis. L’un n’empêchant pas l’autre à mon humble avis.
      Si j’ai parlé de « voile islamique » de soumission, c’est parce que je répondais à Hanna qui en fait une valeur à transmettre. Et là, je me positionne très différemment d’elle. La place d’une femme n’est pas à la cuisine, sauf si c’est un choix délibéré de sa part. Par ailleurs, Hanna revendique dans une autre vidéo qu’elle peut tout à fait pratiquer les arts de la table , voir même les enseigner, sans pour autant cuisiner. Elle revendique haut et fort et s’en repent ici. Autant j’étais d’accord avec elle qu’elle n’est pas obligée de passer en cuisine, de nourrir sa famille, même si à mes yeux c’est une tâche parentale de bien nourrir sa famille, d’éduquer nos enfants à l’économie de moyens, de palais, de saisonnalité des fruits et légumes, de veiller à un apport équilibré et varié,satisfaisant leurs besoins spécifiques de croissance, etc. elle peut être dévolue au deux parents, à l’un ou à l’autre. J’aime beaucoup le concept monastique d’œuvre de charité qui revalorise cette occupation en cuisine au même titre que le travail estimé de la Prieure ou du Père Abbé.
      Encore merci pour votre retour très équilibré, bienveillant.

      • Hanna GAS says:

        Bonjour Plume et Marica,
        Pardon de répondre si brièvement et pas entièrement sur chaque point. Ce n’est pas par manque de volonté mais de temps.

        Il me semble que nous nous rejoignons sur de nombreux points mais avec des mots différents.
        Je maintiens le fait qu’il n’est pas nécessaire de savoir cuisiner pour recevoir. Le plus important est l’ambiance et la richesse des échanges.
        Ceci étant dit, c’est une étape. Apprendre à cuisiner (étape où je suis en ce moment) est un cap à franchir. C’est une marche de l’escalier.
        La prochaine marche sera peut-être celle d’apprendre à cuisiner et faire le ménage sans me tâcher.
        Chère Plume, je sais par nos échanges que vous êtes plus âgée que moi et plus expérimentée de la vie 🙂 Je vous admire pour vos capacités à œuvrer en cuisine sans vous tâcher.

        Valeurs à transmettre : le fait de recevoir avec générosité.
        Cette générosité se traduit par la nourriture (pour notre mari, nos enfants et nos invités). Le tablier est un moyen de « se mettre aux fourneaux ». C’est un moyen, une béquille. Il s’avère que ce morceau de tissu m’a été d’une immense aide. C’est pourquoi, je le propose comme solution. Je sais que nombre de femmes se retrouve dans ma situation.
        Vous concevez cette tâche comme de la charité. J’aime beaucoup votre conception.
        Je l’aborde d’un point de vue vocation de la femme. Le fait de nourrir sa tribu a quelque chose de profondément épanouissant.
        J’appartiens à la génération de femmes qui n’a pas appris à cuisiner, et pire encore qui a « décollé » ce rôle de la féminité.
        J’apprends à y revenir sans aucune considération de soumission, de prison domestique ou de corvée. Je découvre cela comme un don que je peux faire à ma famille.

        Par manque de temps, je m’arrête là.
        Merci beaucoup pour vos messages 🙂
        Hanna

        • Plume says:

          J’ai du temps (ma brioche au beurre est en train de lever…). Merci pour votre réponse chère Hanna, oui, l’expérience, le geste sûr et la rapidité d’exécution s’ acquiert avec le temps et la répétition. 40 ans derrière les fourneaux, c’est une expérience qui ne s’apprend pas en deux coups de cuillères à pot. pour l’anecdote, les notes de cuisine dépendaient aussi des taches sur nos tabliers obligatoires. En effet, c’était que nous n’avions pas fait assez attention, que la préparation cuisait trop fort, que nous avions voulu aller trop vite, que notre plan de travail n’était pas impeccable etc…
          Je suis d’une génération où les femmes conquerraient joyeusement et fermement leur indépendance,(je suis née en 1960), mais la génération d’avant, en Suisse n’avait pas le droit de vote et se cantonnait dans les tâches ménagères… En Helvétie, il y a un parti de droite, le plus grand politiquement parlant (pour ne pas dire d’extrême droite) qui veut que les femmes se cantonnent à la maison avec tout ce que cela inclus, soins aux enfants, cuisine, ménage, couture, bénévolat jardin etc… ainsi pas besoin de crèche ou de garde d’enfants, stabilité de la famille, pas de subsides aux familles. Face à ce discours d’un autre âge, très conservateur, il y a une révolte féministe, dont je fait partie. Le tablier de cuisine au-delà de son aspect premier de protéger, est emblématique de ce courant politique. D’où ma véhémence.
          Pour vous aider dans la cuisine, je regarde une youtubeuse Chocmiel , qui Vlog depuis plusieurs années. des recettes simples colorée, savoureuse réalisée en temps réel. Je ne peux que louer ses recettes ma fille qui n’aime pas trop cuisiner s’y est mise avec et depuis accepte de passer en cuisine de temps à autre, car elle a réussi les recettes proposées. Pour ma part, il y a des délices don j’ignorais jusqu’à l’existence: la tarte à la moutarde ou la sauce Ktipiki à base de poivrons… des moments inoubliables gustativement parlant.

  3. Marica says:

    Bonjour Plume,
    Je n’osais pas le supposer dans mon premier commentaire, mais je pense que notre désaccord est dû en grande partie à l’écart de génération. Vous avez l’âge de ma maman, j’ai tout juste vingt-sept ans. Je n’ai pas vécu les combats que les féministes ont menés ni connu la situation des femmes avant ce combat. Je comprends qu’avec votre vécu le tablier ait une valeur symbolique, qu’il a plus ou moins perdue pour ma génération.
    Pour ma part, je suis femme au foyer avec trois enfants dont le plus âgé n’a pas encore quatre ans. J’ai travaillé quand je n’avais que deux enfants, et je trouve plus dur et plus exigeant d’être au foyer, mais je suis contente de mon choix.
    J’aime cuisiner aussi, mais je suis très certainement loin d’avoir votre expérience. Vous me faites rêver quand vous parlez de votre pâte à brioche ! Je trouve belle votre comparaison entre le cuisinier/cuisinière et la mère abbesse qui pourvoit à la subsistance de sa communauté. Il y a un côté très épanouissant et très poétique aussi dans la manipulation des beaux ingrédients, dans les gestes de la cuisinière, dans les parfums gourmands. Avez-vous déjà été émerveillés devant un œuf niché au creux de la farine dans une jolie terrine ? J’aime beaucoup les confitures : les fruits translucides, le parfum qui monte de la bassine en cuivre, les rangées de pots colorés bien alignés dans le placard… Pour moi, le tablier est inséparable de cet univers.
    J’irai faire un tour sur internet chez Chocmiel !
    Merci pour ce beau moment de partage !

  4. Plume says:

    Oh vous savez, j’ai un peu perdu l’émerveillement après de si nombreux repas, au pifometre 3x365x40 = 43800 repas … mais il y a des plaisirs qui restent: l’odeur de la levure dans la pâte à brioche, ou un rôti doré point sortant du four, les plats traditionnels revisités ( nettement moins caloriques). Je vois la cuisine comme un lieu de ministère. Un endroit où je prends soin des miens et des autres… Merci à vous pour vos retour pleins de poésie.

  5. Crécerelle says:

    Tiens, ici, je mets à nouveau un tablier pour cuisiner, principalement pour prendre soin de mes vêtements, maintenant qu’ils sont choisi (voit fait maison) avec soin. C’est vrai qu’une foi enfilé, j’ai ce sentiment, comme vous Hanna, d’être la « chef », même si le menu de ce soir, c’était pâtes et cerises.

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