Question qui interpelle, n’est ce pas ?
Sur internet et dans les magazines, nous trouvons de nombreuses catégorisations des utilisateurs de Facebook. Pour caricaturer, il y a ceux qui y étalent leur vie en racontant leurs états d’âme face à la tartine de confiture du matin, face aux prix des raviolis aux cèpes de la brasserie, et face aux victimes de la crise en Syrie. Il y a également ceux qui ne font que republier des articles, des chansons ou des proverbes. Citons également les abonnés absents ou les amoureux du voyeurisme qui ne publient jamais rien, ne commentent rien et ne likent rien mais qui savent tout sur tout le monde. Mentionnons également ceux qui ont une vie parfaite et qui agacent (presque) leurs amis à coup de publications « ma vie est une vie de rêves ».
C’est de ceux-là qu’il va être question dans cet article. Et pas seulement parce que j’en fais partie, mais parce que la question de leur honnêteté revient souvent.
La netiquette permet-elle de mentir sur Facebook ?
Ce qui est reproché par les critiques n’est pas le mensonge à vrai dire. Personne ne ment ou ne simule. C’est davantage l’absence de publications négatives qui pose problème.
Mais pourquoi devrait-il y en avoir ? Ne pas étaler ses soucis en public ne signifie pas qu’on n’a pas de problèmes. Cela signifie simplement que l’on souhaite partager uniquement les bons moments. Les problèmes sont réservés à la sphère privée. En public, on se concentre sur le positif.
Sans me lancer des roses : c’est une preuve de bonne éducation.
L’absence de plaintes ou de jérémiades n’est pas un choix stratégique pour vendre du rêve et devenir virtuellement le meilleur des meilleurs de sa promotion. Non, c’est simplement un gage de courtoisie.
A l’inverse, chers lecteurs, lisez entre les lignes de cet article que l’étalement de vos vies à coups de un post par heure n’a rien d’élégant. C’est même lourd et agaçant.
Bonjour,
super article merci