Pouvez-vous couper les maîtres de maison et lancer un toast à leur place ?
La réponse est oui.
Voici un extrait de Savoir recevoir, Savoir vivre, de Michel Guibert et Pauline Delamarque, paru aux éditions France Loisirs, en 1990 qui justifie les circonstances où le toast peut être accaparé par un invité.
p.37
« Portons un toast
Le mot « toast » vient du latin tostus qui signifie « grillé » : autrefois, au fond du verre qu’on passait de main en main pour porter la santé d’un convive, on plaçait un croûton de pain grillé. Quand la coupe arrivait à celui à qui l’on buvait, il la vidait et mangeait le croûton.
Le toast est une coutume sympathique. Ce n’est rien d’autre qu’une proposition de boire à la santé de quelqu’un (absent ou présent), à un succès quelconque, à la réussite d’un vœu. En général, c’est le maître de maison qui lèvera son verre à l’intention d’un de ses hôtes ou de l’ensemble de ses invités, en ajoutant un mot aimable et bref, qui explique les motifs de son choix, et le souhait qu’il formule. Mais rien n’empêche un invité de prendre l’initiative si le toast qu’il propose est destiné aux amphitryons, en particuliers si ceux-ci ont réuni leurs amis pour un anniversaire ou pour fêter quelque événement heureux qui leur est advenu. »
Donc, il est tout à fait admis de prendre la parole lors d’un anniversaire ou d’un départ à la retraite par exemple pour porter un toast à la santé de nos hôtes.
Gardons bien en mémoire toutefois que seuls les hommes peuvent (ou doivent ?) faire cela. Les femmes ne portent pas de toast tant qu’il y a un seul homme dans l’assistance.
Et pour les gentlemen qui s’interrogent sur Comment rédiger un discours bref, percutant et dans les règles de l’art ?. Voici le mode d’emploi (mariage, anniversaire, baptême, travail… c’est toujours le même modèle):