Le dessin d’illustration joint à cet article date un peu comme vous le constatez aux couleurs, aux vêtements et aux scènes représentées. Je ne connais pas la provenance de cette petite bande-dessinée explicative. C’est le problème d’internet, nous n’avons pas accès à toute les sources.
Toujours est-il que nous pouvons nous servir de ce document d’archive pour constater l’évolution des bonnes manières de nos jours.
En pratique que signifie la courtoisie à l’égard des femmes ?
La première vignette annonce que le salut adéquat d’un gentleman à l’égard d’une lady est toujours le garde à vous.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ni en France, ni en Angleterre, ni aux Etats-Unis.
La deuxième vignette rappelle que si l’on parle avec une femme dans la rue, c’est-à-dire dans, un espace public, il convient de garder son couvre-chef.
Cette règle est toujours d’actualité aujourd’hui… en théorie seulement. En pratique, les hommes ne portent plus beaucoup de chapeaux, bérets ou casquettes.
La troisième vignette rappelle avec justesse que lorsqu’un homme escorte une femme dans la rue, il doit marcher du côté de la route et laisser à la femme le haut du pavé.
Oui, cela est toujours vrai. Chers Messieurs, veuillez vous tenir à cette règle !
La quatrième vignette sur la courtoisie à l’égard des femmes présente un homme marchant entre deux femmes. Il est précisé que l’étiquette le permet mais qu’il est tout de même préférable que l’homme marche du côté de la chaussée.
La cinquième vignette précise que les hommes peuvent garder leurs couvre-chefs dans les ascenseurs. La sixième vignette autorise cependant à retirer son chapeau si quelqu’un l’a déjà à la main. Mais difficile à de dire qui peut se permettre cette liberté. Un gradé hiérarchique probablement…
Etant donné que le port de chapeau est rare, cette règle ne sert plus beaucoup de nos jours.
La septième vignette est très belle. Elle est d’autant plus belle que la scène est rare en pratique. Il est précisé que lorsqu’une femme s’approche d’une table pour saluer une connaissance, les hommes doivent se lever. Combien de fois avons-nous assisté à des dialogues où l’homme est accoudé ( !) ou pire affalé ( !) sur une table, et la femme debout à ces côtés. La réponse est : beaucoup trop de fois !
La dernière vignette stipule qu’un homme offre son bras à une femme seulement si la situation le nécessite. C’est très vague et donc difficile à interpréter. Heureusement le dessinateur n’a pas poussé l’outrage jusqu’à dessiner une lady escaladant une montagne en talons. Ce serait sous-entendre que les femmes sont vraiment cruches parfois quant au choix de leur garde-robe.
Toujours est-il qu’aujourd’hui, on reconnaît un gentleman à a promptitude à accorder son bras aux femmes. Je vous renvoie aux 3 gestes chevaleresques.
Cette courtoisie à l’égard des femmes devient ainsi de la galanterie.
Bonjour à vous,
Très bel article comme toujours ^^
Une petite question s’impose à moi une nouvelle fois sur le baisemain : un homme doit t’il baisé la main d’une femme qui porte des mitaines ? (en résille où autre)
D’ailleurs je me demandais ce que vous pensez de cet accessoire ?
Bien à vous,
Hilda
Bonjour Hilda,
Bonne question ! 🙂
Je n’y ai jamais réfléchi et donc spontanément, je n’ai pas de réponse catégorique à donner.
Peut-être serait-il juste de différencier les gants en résille, satin, et soie (qui sont des accessoires esthétiques) des gants en laine (dont le but est de garder les main au chaud). Dans le 1er cas, le baisemain serait ok, alors que dans l’autre, impensable… A étudier…
Bonjour
Avec des gants en résille, satin ou soie le baisemain est pratiqué, en revanche sur des gants en laine l’homme n’a qu’à pratiquer une légère courbette pour saluer la dame.
Bonjour Thomas,
Merci pour votre contribution !
Amicalement,
Merci pour votre réponse !
Je me demandais aussi si le baisemain n’est pratiqué que sur les femmes au physique avantageux ? De nos jours ce n’est réservé qu’à elles où les femmes ayant un physique moins gracieux, moins beau y ont droit aussi ? Il me semble si je ne dis pas de bêtise qu’à l’époque georgienne/victorienne/edwardienne les gentlemans pratiquaient le baisemain sur les femmes sans faire de distinction physique mais il faut dire qu’à l’époque les gens semblaient moins obsédés par une norme de beauté que de nos jours…
(une femme reste une femme, même si elle possède un physique ingrat elle mérite le respect et la courtoisie d’un homme, du moins c’est ce que je pense).
Bien à vous,
Aucune distinction esthétique n’est faite. Comme vous le dites : une femme est une femme. Le baisemain devient très rare, mais il n’est en rien guidé par des règles de beauté.
Amicalement,
Bonjour, juste pour me rassurer…Une femme de 80 ans doit-elle se lever pour saluer un jeune prêtre ? ou peut -on considérer que son grand âge et sa position sociale l’en dispensent ?
Bonjour,
A mon humble avis, elle peut restée assise. Une inclinaison de tête et un sourire bienveillant témoigneront de ses respects sincères.