200 questions pour apprendre à bien se comporter en société, à table, au bureau… C’est l’annonce du petit livre de Jacques Gimard. Paru aux éditions Hors Collection, en 2008, ce cahier d’exercices a tout pour plaire.
Quiz, Questions de politesse, de Jacques Gimard : un cahier d’exercices sur le savoir-vivre
Voilà un livret ludique pour s’amuser avec ses amis à l’apéritif, pour faire passer la route lors d’un week-end en amoureux jusqu’aux châteaux de la Loire ou pour offrir comme cadeau à son adolescent un tantinet insolent.
Le quiz se compose de 200 questions/réponses. C’est un QCM intelligemment pensé. A vos crayons… prêts… riez !
Les réponses offrent des anecdotes historiques pour mieux se rappeler de telles ou telles subtilités sur l’étiquette, le protocole ou la bienséance. C’est une excellente façon de se familiariser avec les règles de bonnes manières.
Le vrai plus de ce livre sont les anecdotes truculentes rapportées par différents auteurs de chroniques mondaines d’antan. L’auteur, Jacques Gimard, a su rassemblé un beau florilège d’histoires savoureuses.
En voici quelques unes :
« à propos d’asperges, une anecdote se rapporte au prince de Galles, l’un des hommes les plus raffinés du monde. Le shah de Perse avait été invité à la table du futur Edouard VII. Nasr el-Din venait pour la première fois en Europe et ignorait tout de nos usages. On sert les asperges, sauce mousseline. Le shah en prend une, la trempe dans la sauce, en mord l’extrémité et lance le reste derrière son épaule. Stupeur des invités. Sans hésiter le prince de Galles imite le shah… et tous les convives font de même, au grand effroi des valets en livrée qui ne savent où se mettre pour éviter ce bombardement inattendu.
Gisèle d’Assailly et Jean Baudry, Savoir-vivre tous les jours ». p.84
« Le mot « toast » vient du latin tostus, participe passé du verbe torrere qui signifie « griller » et « rôtir ». Cela parce qu’autrefois, au fond du verre qu’on se passait de main en main pour porter un toast à la santé d’un convive, se trouvait une croûte de pain rôtie. Quand le verre parvenait à celui en l’honneur de qui l’on buvait, celui-ci le vidait et mangeait la croûte rôtie.
Emile Cordonnier, Encyclopédie pratique de la politesse et du savoir-vivre. » p.78
« C’est le maître de maison qui sert les vins. Les premières gouttes en seront versées dans son verre, selon un très vieil usage, qui, au temps des Médicis et des Borgias, était pratiqué pour rassurer les hôtes : « Vous voyez que mon vin n’est pas empoisonné puisque je m’en sers le premier ! ». Vos hôtes n’ont sûrement pas à être rassurés quant à vos sentiments à leur égard, mais cela a l’avantage de faire tomber dans votre verre les parcelles de cire ou de bouchon qui pourraient être restées dans le goulot.
Othillie Bailly, Le Nouveau guide des convenances, Paris, Guy Le Prat Editeur, 1943 ». p.74
Quiz, Questions de politesse, de Jacques Gimard : conclusion
Autant de culture, de fun et de rires pour 5,50 €, cela vaut le coup ! A vous de jouer 🙂
Pouvez vous m’indiquer fe qu’il convient de faire quand le convive en face de vous a une quelconque particule, bout de nourriture,etc qui reste sur le voin de sa lèvre ?
Faut-il lui indiquer discrètement l’emplacement à oartir de notre propre visage? Ou laisser sans rien faire?
Une personne à qui je le gis md le repricha comme indélicatesse! Pourtant je crois que c’est le moindre mal et la personne devrait -discrètement- vous remercier !
Merci pour vos précisions !
Bonjour,
Oui, il est bon (et même courageux) de lui indiquer discrètement le souci.
La personne doit alors remercier sans effusion son interlocuteur.
Certaines personnes projettent malheureusement leur gêne sur le messager. C’est dommage…