Comment refuser de manger un plat que l’on n’aime pas ?
Chères Ladies, chers Gentlemen,
Les dîners entre amis, entre collègues, et en famille ne sont pas rares.
C’est donc le moment de réfléchir à nos stratégies de contournement lors de tels événements.
Que faire si l’on n’aime pas un plat présenté ?
Faut-il :
remercier ?
se forcer à manger ?
expliquer son dégoût ?
prendre son assiette en photo ?
accepter un morceau et le cacher dans sa serviette de table ou le refiler à son mari/femme/chien des hôtes ?
Certaines réponses font rire en les lisant… moins en les voyant de ses propres yeux.
Réponse :
Bien entendu, c’est au cas par cas.
Au restaurant, si le menu est imposé par les organisateurs, vous avez le droit de laisser ce que vous n’aimez pas dans l’assiette. Il est bon de donner l’impression alors que la portion était trop grande pour vous. Donnez l’illusion d’avoir tout de même goûté le plat, sans pour autant faire une bouillie sur votre assiette.
Chez des amis, si le service est à l’assiette. Selon votre proximité avec les hôtes vous pouvez prévenir avant le repas, ou remercier à table, ou demander un tout petit morceau (juste pour goûter et faire preuve de bonne volonté), ou encore vous forcer à manger.
Ces situations sont délicates. Elles sont à pondérer par la proximité avec vos hôtes, la familiarité entre vous, la possibilité de se servir soi-même, la fréquence de vos échanges, l’ancienneté de votre amitié, la susceptibilité du cuisinier…
Bon à savoir :
Si on voit quelqu’un très rarement, il est toujours possible de prétexter une indigestion de la veille et donc une volonté de manger léger.
Si on a des enfants en bas âge, on peut toujours décliner sous prétexter qu’on finira leur assiette (dans une ambiance familiale…).
Petite astuce de politesse :
Si vous dites « non merci » à un plat ; généralement il est bon de ne pas s’étendre sur les raisons du refus (diète spécifique, petit appétit, allergie, végétarisme, celui-ci ne vous plaît tout simplement pas…) pour ne pas gêner ou faire culpabiliser les autres convives.
Mais surtout, il est bien vu alors de se passer de dessert. C’est une sorte de « modestie« /modération.
Je sais que cela peut sembler injuste et disproportionné, mais il reste que cela sauve les apparences.
Je vous souhaite une belle semaine,
PS : N’oubliez pas : la bienséance fait la différence…
NL76