Chères Ladies, chers Gentlemen,
C’est l’histoire d’une jeune fille qui souhaite s’en sortir dans la vie.
« S’en sortir » signifie pour elle ne pas vivre le manque chronique et pathologique d’argent de ses parents. L’un est dépenseur compulsif. Il vit à crédit pour compenser son mal-être ; l’autre porte la maisonnée à bout de bras. Le mariage est un échec. La vie difficile.
La jeune fille, appelons la Carine, ne veut pas de ce schéma.
Elle rêve d’une vie simple et heureuse… comme les autres.
L’histoire se passe à une époque où internet n’existe pas.
Il est donc très difficile d’avoir des informations sur ce qu’il faut faire pour « s’en sortir ».
Carine observe « les autres ». Comment s’habillent-ils ? Comment vivent-ils ? Comment parlent-ils ? Comment font-ils pour avoir des vies faciles ?
Quand enfin, Carine a économisé un peu d’argent, elle s’achète un haut à la mode. Comme les autres filles de sa génération.
Elle rentre chez elle, plie soigneusement le haut, le range dans son placard. Non, elle n’enlève pas l’étiquette. Elle l’enlèvera le jour où elle le portera.
Les années passent. Carine est adulte. Elle reproduit ce schéma.
Son placard déborde de vêtements avec étiquettes alors qu’elle porte tous les jours son jeans et son pull noir.
Explications :
Carine manque de confiance en elle. Malgré tous ses efforts, elle ne se sent pas légitime de porter des vêtements neufs. Elle vient d’une famille difficile. Elle n’a jamais été encouragée. Elle sent au plus profond d’elle qu’elle ne mérite pas d’accéder à un autre monde.
Elle a ancré profondément dans son cœur la conviction malade que l’uniforme d’invisibilité est le maximum auquel les filles comme elles ont droit.
Or, c’est faux.
Il est possible d’inverser cette spirale de malheurs.
Ce n’est pas facile. Mais c’est possible.
La clé est l’Amour.
Carine a appris à s’aimer malgré son passé. C’est ce jour-là, ou plutôt ces semaines-là, que sa vie a basculé. Elle s’est prise en main. Elle a décidé d’avancer, sans renier son passé, mais en s’en servant comme tremplin.
L’énergie qu’a Carine pour « s’en sortir » est phénoménale.
Le message que veut vous faire passer mon élève est :
« La seule personne qui vous condamne à ne pas avancer dans la vie : c’est vous-même. »
Chères Ladies, chers Gentlemen,
La motivation aide à démarrer. L’habitude fait continuer.
En cette fin d’année, lorsque vous allez sentir en vous cette énergie créatrice, agissez. Prenez les rênes de votre vie.
Dernier rappel : il reste quelques heures pour profiter de l’offre de Noël !
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Amicalement,
Hanna
Apprentie-Lady des temps modernes
P.S. : La bienséance fait la différence.
Merci pour ce récit tiré du parcours d’une de vos élèves. Il est très éclairant sur le fait que dans bien des cas, nos sommes parfois notre pire ennemi. Nous nous auto-sabotons à cause de nos croyances limitantes qui sont issues l’éducation que nous avons reçue.
J’ajouterais que, pour se sortir de ce cercle vicieux, il faut parfois oser demander de l’aide, pour avoir un regard extérieur et reprendre confiance en soi. Cela peut-être auprès d’un ou une ami•e, d’un thérapeute ou d’un coach. Il existe toujours des solutions pour devenir une meilleure version de soi-même.
Alix – autrice du blog ascensionsociale.fr