Faut-il tendre l’autre joue à un imbécile ?
Chères Ladies, chers Gentlemen,
Au quotidien, nous sommes confrontés à des personnes qui n’ont que faire des bonnes manières.
Il n’agit pas de nous gausser d’appartenir à un club élitiste qui connait la différence entre une fourchette à gâteau et une fourchette à huîtres.
Il est question de la gestion des incivilités au quotidien.
Quelle est la limite des bonnes manières ?
Jusqu’où doit-on faire preuve de patience face à un idiot insultant ?
Il y a 3 niveaux.
1er niveau : le civisme
Au nom de la civilité, nous nous devons respect les uns aux autres.
Exemple : si quelqu’un ne me respecte pas, moi, je le respecte tout de même. Je ne me déshumanise pas comme lui.
2e niveau : les bonnes manières
Il est question de bienveillance.
Exemple : même si quelqu’un me méprise, je lui souhaite une belle vie. Sans hypocrisie. Simplement au nom du pacifisme. Ce n’est pas de l’indifférence, c’est de la bienveillance.
Et à dire vrai, vous pouvez vous arrêter à ce 2e niveau. Il est déjà ambitieux.
3e niveau : l’amour
Ce niveau n’est pas réservé aux croyants. Disons simplement qu’il est plus « facile » à accepter pour eux.
Il s’agit de donner de l’amour.
Exemple : quelqu’un me fait du mal. Il s’agit de parer le mal avec un bouclier émotionnel et réel, et surtout de ne pas souhaiter de vengeance.
Le chemin de la sainteté est d’aimer nos ennemis. Cela n’est possible qu’au nom de Jésus.
Tout cela pour vous dire, ne confondez pas « bonnes manières » et « inaction » ; ou « amour » et « tolérance ».
Pour ceux qui souhaitent approfondir cette réflexion, je vous laisse avec la définition de saint Jean-Paul II : « la tolérance est l’acceptation passive du mal ».
P.S : N’oubliez pas : la bienséance fait la différence.
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Magnifique réflexion ! Il ne nous reste plus qu’à mettre en oeuvre notre esprit de discernement (pas si facile que ça !) afin d’appliquer tous ces excellents conseils ! Merci beaucoup Hanna et que St Jean-Paul II nous aide sur ce chemin de tolérance !
Merci pour cette belle réflexion ! Je suis bien d’accord avec vous, la tolérance si chère à nos contemporains peut être utile, mais n’est pas une vertu, puisque le mal n’est jamais acceptable. A remplacer donc par la patience, la bienveillance et la charité !