« Tu » ou « vous » ?
Chères Ladies, chers Gentlemen,
- On se tutoie ?
- Si vous voulez !
Aïe !
Gaffe. Echec. Honte.
Vous vous êtes trop précipité.
« Le passage du vous au tu est l’une des clefs de voûte de la civilisation BCBG, si ce n’est de la civilisation française tout court. »
Voilà le propos de Thierry Mantoux dans son livre BCBG, Le Guide du Bon Chic Bon Genre, 1985.
37 ans plus tard, est-ce toujours le cas ?
…à vrai dire, oui.
Notre langue est belle et pleine de nuances.
Pas de « cases » strictes.
Le français est fin.
C’est une erreur de croire aux équations suivantes :
Vous = distance. Tu = familiarité.
C’est plus subtil que cela.
Le vouvoiement n’est ni obligatoire, ni hautain.
Il serait bon de rappeler qu’il peut traduire de l’amour, du respect et de l’admiration.
… comme le tutoiement, d’ailleurs.
Alors, faut-il tutoyer ou vouvoyer ?
Réponse : le savoir vivre est l’art de s’adapter à toutes les situations.
Faites au mieux dans la situation dans laquelle vous vous trouvez.
Prenez le bon sens et l’intelligence comme boussole.
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A tout de suite de l’autre côté,
Hanna
P.S. : N’oubliez pas : la bienséance fait la différence.
NL198
Bonjour Hanna,
J’ai fait une gaffe, récemment. En théologie, à l’université, il y a quelques personnes retraitées qui viennent étudier.
Je discute volontiers avec l’un d’eux, un homme d’une septantaine d’années, qui fait un master ou une licence canonique, je ne me souviens plus exactement.
Habituellement, nous nous vousoyons. J’ai même appris que son épouse et lui se vousoient mutuellement. J’en ai été surprise, mais admirative. Dernièrement, un « tu » s’est glissé sournoisement entre mes lèvres. Oups ! Je n’a pas tardé à me confondre en excuses, puis il m’a dit que nous pouvions tout aussi bien nous tutoyer.
Cependant, je crois que je ne le pourrai pas. Je reviendrai au « vous » sans plus y réfléchir.
Avec grâce.