L’anniversaire de mariage est une belle occasion de célébrer l’amour. Malheureusement de nos jours, cette pratique se perd. Personne n’est à blâmer. C’est le tourbillon de la vie qui nous entraîne dans sa course.
Autant tout le monde se souvient du premier anniversaire de mariage (noces de coton), les jeunes mariés jouent encore le jeu. Autant le deuxième (noces de cuir) nous oblige à une recherche sur internet pour déterminer son association. Allez… on fête encore cette date en amoureux… mais sans cadeau lié au thème… parce que pas d’idées, de temps, d’argent… Autant le troisième anniversaire de mariage (noces de froment) est réservé à une infime partie des couples.
Avec mon mari, nous avons partagé un pain au froment ce jour-là. Le côté romantique s’est légèrement estompé avec le commentaire de mon cher et tendre « ça ne coûte pas cher au moins ! ». J’aurais préféré un toast qui débute par « ma chérie, tu es la meilleure chose qui me sois arrivé dans ma vie, je t’aime à la folie, tu es la plus sublime… ». Mais, bon… à ce moment-là, je me suis jetée de tout mon corps sur la nappe du restaurant que notre fils de quelques mois tirait de toutes ses forces avec la vaisselle dessus. La vie, je vous dis…
Pour la blague, chers gentlemans, sachez qu’à partir de la troisième année, vos épouses ne vous couteront plus très cher 😉 Cire, bois, laine, coquelicot… facile !
Anniversaire de mariage : les convenances permettent-elles d’organiser une grande fête alors même qu’il y a autant de divorcés parmi l’assistance ?
Autrefois, les règles d’étiquette mondaine permettaient de fêter en grande pompe les noces d’argent (25 ans de mariage) et les noces d’or (50 ans de mariage). Le couple organisait alors une grande réception, une sorte de réunion de famille avec enfants et petits-enfants.
Les invités se cotisaient pour offrir un grand cadeau commun : voyage, meuble, électroménager (à l’époque où l’équipement de la maison n’était pas aussi généralisé qu’aujourd’hui).
Pour l’anniversaire de 50 ans, le voyage… n’est pas toujours une bonne option. Il faut voir si les mariés sont encore en état de se mouvoir seuls.
La décoration et le thème de la fête étaient alors un dégradé d’argent ou de doré. Cela fonctionnait très bien.
Oui, mais cela était la pratique ces quarante dernières années. Qu’en est-il désormais ?
Avec l’âge au mariage qui recule, le taux de divorce qui monte, la pratique religieuse qui diminue (fêter son anniversaire de mariage n’est pas un acte religieux ou exclusivement solennel, mais disons que les noces d’argent et d’or sous-entendaient la célébration d’une messe), avec le coût de la réception qui monte en flèche… les pratiques changent.
Cet article est rangé dans la catégorie « les temps changent », « l’évolution des convenances aujourd’hui ». Comme vous le savez, nous manquons de règles claires et écrites sur de nombreux sujets. Mêmes les spécialistes du savoir-vivre que je chronique ont entre 10 et 20 ans de retard. Ce que j’écris donc ici est davantage le résultat de l’observation du monde actuel, des échanges avec les personnes concernées et l’adaptation des règles d’autrefois.
Anniversaire de mariage : donc voici le bilan du moment (article écrit en 2017) :
Les premiers anniversaires de mariage se célèbrent dans l’intimité du couple (de 1 à 9 ans).
La grande fête n’est plus à remettre aux noces d’argent (25 ans !), mais aux noces d’étain (10 ans seulement). Elle peut se renouveler aux noces de porcelaine (20 ans), puis évidement aux noces d’argent (25 ans).
Avec la mode de l’événementiel, les mariées (et moi la première) pensent déjà à un renouvellement des vœux public au bout de plusieurs années. C’est l’occasion de réunir ses amis et sa famille. C’est une bonne chose (à mon sens, toutes occasions de recevoir ses proches dans la joie est une bonne chose !).
D’un point de vue religieux : le renouvellement des vœux n’existe plus. L’échange des engagements est unique et éternel. C’est le jour du mariage, point. Vous pouvez faire dire une messe à l’intention de votre famille (offrande de 17 euros), mais les prêtres n’ont plus le droit de proposer la formule des consentements mutuels.
Quant à la gestion de votre état « j’étale mon bonheur marital à la face du monde »… faites ! Célébrer son anniversaire de mariage publiquement au bout de 10 ans n’a rien d’un faux pas mondain. Vos proches célibataires ou divorcés seront heureux de se joindre à vous pour cette fête.
Il serait inconsidéré de célébrer un renouvellement ostentatoire des vœux tous les ans. Là, ce serait trop.
Pour retrouver le calendrier des anniversaires de mariage, rendez-vous ici.
Bonjour
Vous notifiez dans cet article « une offrande de 17 € »
C’est une subtilité du savoir vivre que je n’ai pas identifié ?
C’est un clin d’œil à l’année 2017 ?
C’est, parce que il fallait un chiffre ?
Vous remerciant de votre réponse, Avec mes salutations
Laurent
http://www.ecoutecoaching.fr
Bonjour Laurent,
Merci de poser cette question, cela permet de préciser ce point.
17 euros est la base de l’offrande depuis 2014 pour faire dire une messe à une intention particulière.
On ne parle pas de « prix » ou de « tarif » car faire dire une messe est gratuit. Mais c’est une façon pour les fidèles de participer aux frais de l’Eglise, du prêtre et des différentes actions caritatives que soutient la paroisse.
Le montant de l’offrande pour la messe est fixé à titre indicatif et elle n’est pas obligatoire (c’est vraiment gratuit). Le montant de l’offrande pour la messe est fixé par la Conférence des Evêques de France. L’offrande pour la messe est identique dans toutes les paroisses et tous les diocèses. Elle s’élève, depuis le 1er janvier 2014 à 17 euros.
Voilà, j’espère que l’explication conviendra.
Amicalement,
Hanna
Bonjour quelle est la convenance pour les invités en terme de cadeau ? Svp
Bonjour,
Pour une grande célébration de anniversaire de mariage organisée par mes mariés, soit les enfants/amis organisent une cagnotte pour leur offrir un voyage. Soit, vous pouvez venir avec un bouquet de fleurs ou une bouteille de vin… même les mains vides à condition de laisser une carte de voeux.