Pas de blâme mais de la reconnaissance
Chères Ladies, chers Gentlemen,
« Ils ont fait ce qu’ils ont pu ».
Voilà la grande leçon de vie que j’ai reçue par une adolescente.
« Ils ont fait ce qu’ils ont pu. »
Elle me parlait de ses parents.
Aucun reproche, blâme, reniement, colère ou sentiment d’injustice à leur encontre.
Mais un réalisme plein d’amour.
A l’heure où la rébellion est la norme parmi les adolescents, cette jeune fille m’a impressionnée par sa sagesse.
Elle est ambitieuse, travailleuse et volontaire. Elle désire s’élever par le savoir-vivre. En ce moment, elle apprend les codes de l’élégance vestimentaire, et elle les met en pratique.
Je ne vous cache pas que j’ai également eu cette période de colère silencieuse contre mes parents : Pourquoi n’étaient-ils pas « plus » ? Pourquoi n’ai-je pas eu « plus » ?
Ce sentiment, peut-être, l’avez-vous eu vous-aussi ?
Vous vous dites qu’avec d’autres cartes, votre jeu aurait été meilleur.
Résultat : vous blâmez vos cartes, au lieu d’apprendre à jouer avec.
Se défaire de ce sentiment d’injustice est difficile. Surtout à une époque où la vitrine des voisins est toujours si étincelante.
L’une des solutions est de se donner les moyens d’apprendre.
Apprendre pour soi-même. Sans notes, sans diplômes.
Apprendre pour s’élever.
Ne pas attendre d’être tiré par la corde, mais être celui qui escalade.
Vous n’avez peut-être pas grandi avec une cuillère en argent dans la bouche.
Vous ne recevez pas des duchesses à l’heure du thé.
Vous ne connaissez pas la vie de château.
N’en veuillez pas à vos parents. Ils ont fait ce qu’ils ont pu.
Focalisez-vous sur votre apprentissage. Cela ne dépend que de vous.
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P.S : N’oubliez pas : la bienséance fait la différence.
NL121
Les parents ne font pas juste ce qu’ils peuvent, cela sous-entends qu’ils auraient pu faire davantage.
Les parents font du mieux qu’ils peuvent dans les circonstance qui sont les leurs ( connaissances classe dans la société, réseaux, finances, priorités et énergie).
Je ne connais pas de parents qui ne font pas au mieux, même chez des parents défaillants, on fait au mieux.
On ne peut pas leur reprocher de ne pas savoir quand ils sont issu du quart-monde ou de la migration ou de n’avoir pas suffisamment d’argents…
J’ai été une enfant placée car mes parents étaient pauvres alcooliques violents et négligents pour leurs enfants.
Pourtant je ne leur en veux pas le moins du monde. La vie m’a appris qu’ils ont fait aux mieux de leur possibilités dans les circonstance qu’étaient les leurs, dans un moment donné.
J’ai été très blessée quand mon ado de 14 ans m’a servi cette phrase, maman tu as fait ce que tu as pu…. Elle s’est bien excusée depuis et c’est encore revenu dernièrement sur la table, maintenant qu’elle est une toute jeune maman. Elle se rend parfaitement compte que chaque parent fait du mieux qu’il peut.