Ces Gentlemen anglais qui ne font rien comme tout le monde
Dans son petit manuel Guide des usages et du savoir-vivre en Europe, Jacques Gandouin décrit les particularités de nos voisins insulaires.
Extrait :
« Winchester, la plus ancienne école britannique fondée avant le XVe siècle, avait pour devise une phrase de l’ouvrage Urbanitatis de 1490 : « Les bonnes manières font l’homme. » Il ne faut donc pas s’étonner que le « gentleman » soit devenu, dans notre langue, le parangon de l’élégance, de savoir-vivre et de la bonne tenue. Notons, en passant, qu’un gentleman est une personne qui n’emploie jamais ce mot. »
La dernière phrase est géniale :
« Notons, en passant, qu’un gentleman est une personne qui n’emploie jamais ce mot. »
Cela renvoie à la définition de l’humoriste Pierre Desporges :
« Un gentleman, c’est quelqu’un qui sait jouer de la cornemuse et qui n’en joue pas. »
Poursuivons la leçon de Jacques Gandouin :
Les Anglais sont les inventeurs du « shake hand », et pourtant ils ne le pratiquent pas.
Lors d’une rencontre les deux interlocuteurs se saluent d’un « how do you do ? » qui n’attend pour réponse qu’un autre « how do you do ? ».
A table, le repas se termine par le plateau de fromages.
Et il ne convient pas de se servir abondement.
Quelle leçon tirer des Gentlemen anglais ?
Réponse : ne jamais nous qualifier, nous-mêmes, de gens polis.
Laissons nos actes parler et nos cornemuses raisonner.
P.S : N’oubliez pas : la bienséance fait la différence.
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Bonsoir Hanna
Nos cornemuses raisonner ou résonner?