Le guide du savoir-vivre avec son banquier et sa banquière

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En commençant à rédiger cet article, je me suis déjà trompée. Initialement, j’ai écrit : « le guide du savoir-vivre avec son banquier », or la plupart du temps nous traitons avec notre banquière. Je corrige le titre, et reprends le fil conducteur.

En général, nous ne bavardons pas avec notre banquier ou notre banquière, nous négocions. C’est déjà très différent. L’art de la négociation s’apprend. L’art de s’adresser à un homme ou à une femme aussi. Et l’art de parler d’argent est également un gageur.

Le savoir-vivre avec son banquier exige un savant mélange de ces droits disciplines. Certains croient que la parité homme/femme exige une approche identique. C’est faux. Les femmes ne sont pas des hommes et ne le deviendront jamais. Savoir doser, adapter et nuancer ses propos en fonction de son interlocuteur est capital aux bonnes manières.

Gardez donc en mémoire cette première vérité : parler à un banquier ou une banquière est très différent.

Deuxième point à mémoriser : la fidélité n’est plus un atout. Elle l’était autrefois. Mais les temps ont changé. Le personnel des banques changent plus rapidement que vous ne le croyez. Pourquoi votre conseiller est-il toujours en formation ?!? Parce que la rotation de salariés est telle entre les nouveaux doivent constamment apprendre le métier.

La loyauté bancaire n’a plus lieu d’être dans les années 2000. La publicité tente de nous appâter avec un discours amical de proximité, mais ce ne sont que des paroles en l’air. Malheureusement.

Cela ne signifie pas que nous devons faire preuve d’irrespect envers notre banquier. Non, absolument pas. Cela signifie simplement qu’il faut délier la main que nous avons coincé dans notre dos par des cordes imaginaires. Le vieux banquier avec un chapeau et une canne des livres d’Agatha Christie n’existe plus. A présent, c’est le jeune cadre dynamique qui surfe sur la concurrence comme vous et moi. Il est fidèle à son employeur aussi longtemps qu’il n’a pas de meilleure proposition de travail. C’est tout. Et c’est normal et compréhensible. Vous ne lui devez aucune fidélité.

Autre fait à comprendre : l’institution n’a pas de sentiment. Vous vous lasserez plus vite qu’elle. Vous êtes un être humain avec une vie. L’institution, non. La responsabilité est diluée. Donc les enjeux sont différents des deux côtés. Vous ne les ferrez pas ployer. Ne personnifiez pas votre banque.

 

Les bonnes manières et le prêt immobilier : atout à jouer

Il n’y a pas d’école de banquier. Un assureur avec deux années d’ancienneté peut postuler pour le poste de banquier. Les ressortissants des Ecoles de commerce aussi. Votre banquier n’est pas un spécialiste de l’immobilier. Il est un spécialiste de l’épargne.

Comme le précisent les experts en immobiliers : il faut être très pédagogue avec votre banquier pour vos prêts immobiliers. Ces derniers n’ont à leur disposition que des tableaux et des graphiques. Tout projet qui ne rentre pas dans les cases colorées est alors écarté. Souvent le banquier a dix ans de moins que vous… quelle expérience a-t-il de la vie ?! Aucune, il doit donc dire « non » juste au cas où cela tournerait mal et pourrait nuire à son avancement (qui voudrait être banquier toute sa vie ?!? — humour).

Soyez donc patient, poli et respectueux. Le banquier n’est pas c**, c’est juste qu’il ne comprend pas l’investissement immobilier. Il faut l’éduquer sans jamais créer de malaise afin qu’il ne perde pas la face.

Le savoir-vivre avec votre banquier est nécessaire. Et qui sait… peut-être un jour, vous serez banquier à votre tour ?! (Ne riez pas, c’est très probable)

 

Le guide du savoir-vivre avec son banquier et sa banquière : conclusion

Chignon, ongles propres et pas de tâches de petit pot bébé sur votre épaule… oui, merci pour ces conseils-là, on savait déjà.

Conseil capital : ne vous impatientez pas. Faites toujours preuve de courtoisie et de détachement comme si votre vie/travail/rêve ne dépendait pas du bon vouloir de votre banquier. Il n’y a pas de déférence particulière à avoir face à votre banquier. Ni peur, ni haine, ni sentiment de supériorité.

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