Dans le joli livret Auriez-vous eu votre diplôme de savoir-vivre en 1930 ?, un paragraphe est consacré au protocole en usage dans un ascenseur. J’ai trouvé cela très distrayant. Je crois avoir répondu de façon maladroite à chacune des questions. C’état bien drôle ! Comme quoi en matière de bonnes manières, il y a des milliers de choses à apprendre.
Les quiz de ce manuel d’étiquette sont très subtils. Cela se joue à des détails. Les auteurs mélangent plusieurs circonstances lorsqu’ils décrivent une situation (sinon ce serait trop simple).
Voici donc ce que j’ai appris.
Quelles sont les règles de bienséance dans un ascenseur… en 1930 ?
- Un homme qui voyage en ascenseur en présence d’une femme, même inconnue, doit ôter son chapeau et enlever la cigarette de sa bouche. Il n’est pas dit qu’il doive l’éteindre toutefois. Il doit seulement ne pas fumer. (Aujourd’hui, la cigarette est interdite dans les ascenseurs, cela règle au moins un problème d’étiquette !).
- C’est toujours à l’homme de demander « à quel étage Madame? » et d’appuyer sur le bouton adéquat. Si deux hommes montent dans un ascenseur, c’est au premier que revient cette charge.
- Si un homme accompagne une femme âgée (qu’il la connaisse ou pas), il doit d’abord monter avec elle à son étage, puis redescendre au sien par l’escalier. (Cette règle-là est totalement tombée aux oubliettes, j’entends déjà les mots « dangereux », « pervers », « cambrioleur », résonner aux oreilles des femmes âgées !)
- Si une femme descend en premier, l’homme doit s’écarter pour la laisser passer. Il doit d’ailleurs sortir de la cabine et retenir la porte pour la femme. Puis il remonte dans l’ascenseur.
- Une fois arrivée à son étage, il convient de faire redescendre l’ascenseur au rez-de-chaussée pour accommoder ses voisins. (Le discours écologique actuel est contre les passages à vide de l’ascenseur, donc au XXIe cette règle est à zapper).