Encore un qui me fait hurler

Encore un qui me fait hurler

Hier, mon mari m’envoie un article de presse (le Figaro ?) sur les bonnes manières.

Cette fois, il est question de l’éternuement.

Et une fois de plus, le journaliste présente les paroles et gestes de savoir-vivre comme des « trucs insensés ».

Ce cher Monsieur ne comprend pas, et il jette son incompréhension sur ses lecteurs.

De grâce ! Arrêtez !

Il y a des explications logiques et/ou historiques aux gestes de bonnes manières.

Une poignée de main, un couteau à droite, un revers de chapeau à gauche…

Ce n’est pas « insensés ».

Qu’on ne veuille pas utiliser les bonnes manières parce qu’on les juge désuètes est une chose.

Mais dire qu’elles n’ont pas de sens en est une autre.

Et coller son intelligence sur ses lecteurs en est encore une autre. Grave, celle-là.

J’aime la posture de l’étudiant.

Apprendre toute sa vie.

Je suis des études de théologie pour être confrontée à des choses que je ne comprends pas.

J’ai appris à aimer le « ne pas comprendre ».

C’est enrichissant.

Mon cerveau est stimulé par les tentatives pour comprendre ce qui me dépasse.

Et ce « ne pas comprendre » se déplace avec le temps, les lectures et les échanges humains.

Pourquoi certains aristocrates avaient un ongle plus long que les autres à une époque ? dans une contré bien particulière ?

Réponse :

Pour gratter aux portes et annoncer leur venue.

Frapper était mal considéré, alors on grattait avec l’ongle.

Pourquoi trouve-on des fourchettes à sardines en Pologne ?

Parce que les Polonais sont un peuple de pécheurs.

400 km de côte baltique.

CQFD

Pourquoi ne convient-il pas de répondre à des éternuements ?

Parce que ceux qui y répondaient le faisaient au nom de la superstition.

Et de plus, c’est focaliser l’attention sur des microbes au lieu de poursuivre la belle conversation.

P.S : N’oubliez pas : la bienséance fait la différence.

BB36