On a omis de vous inviter ?
Voici ce qu’il convient de faire dans pareille situation selon Lady Cartland. Et pour les références exactes de son guide du savoir-vivre, c’est ici :
Les Bonnes manières, L’art du chic selon Lady Cartland, paru aux éditions J’ai lu, en 2010.
Titre original Barbara Cartland’s etiquette handbook : a guide to good behaviour from the boudoir to the boardroom. Première édition en 1962.
p.90
« On a omis de vous inviter ?
Jamais au* grand jamais, il ne faut réclamer une invitation. Néanmoins, tout organisateur averti connaît les stratagèmes employés par les pique-assiettes. Si vous entendez parler d’une réception à laquelle vous n’avez pas été invité, et si vous pensez qu’il ne peut s’agir que d’une erreur, que le carton d’invitation a dû être égaré par la poste… eh bien, ne faites rien. Peu importe que vous ayez été convié jusqu’alors à toutes les fêtes, et que tout le monde s’attende à vous trouver à celle-ci. Il n’y a rien que vous puissiez faire pour soutirer une invitation, et ce n’est pas à un ami d’interférer en votre faveur. On finira bien par se rendre compte de l’erreur, si erreur il y a. A ce moment-là vous vous montrerez magnanime, comme votre éducation l’exige. Si cette omission était volontaire, vous aurez eu tout intérêt à ne pas relever l’insulte en montrant que cela ne vous touche pas, et que vous êtes bien au-dessus de ce genre de choses. »
*il me semble que l’orthographe exacte devrait être « jamais ô grand jamais », mais je peux me tromper. Dans le doute, je reproduis mot à mot, et lettre pour lettre, ce qui est écrit dans le livre de Lady Cartland.