Placement des couverts à table : leçon de la reine Elisabeth à Gagarine !

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Placement des couverts à table : leçon de la reine Elisabeth à Gagarine !

 

Uen fois de plus, je vous ressors ce livre des années 80’ !

Le Savoir recevoir, Savoir vivre, de Michel Guibert et Pauline Delamarque, paru aux éditions France Loisirs, en 1990 regorge d’anecdotes historiques. Je suis comblée !

Voici une leçon de la reine d’Angleterre à Gagarine sur le placement des couverts à table :

 

p.48

« Du bon usage des couverts

L’abondance des couverts dans certains dîners, terrorise le néophyte, embarrassé d’une telle diversité d’instruments.

Si vous maîtrisez parfaitement l’usage des différents couverts, ne regardez pas avec mépris ou condescendance le malheureux qui par ignorance ou distraction a commis une bévue. Ayez l’indulgence de la reine d’Angleterre : comme Gagarine invité à Buckingham lui confiât sa crainte de s’emmêler dans les couverts, « Je n’ai jamais bien su non plus, mentit Elisabeth, mais ça ne fait rien vous n’avez qu’à faire comme moi, vous verrez, les autres aussi feront la même chose… »

Si vous êtes dans le premier cas, n’imaginez as d’abord, que tous les yeux sont braqués sur vous dans l’attente de l’erreur qu’inévitablement vous allez commettre. S’il y a un menu, consultez-le : si le premier plat est à base de poisson ou de fruits de mer (par exemple du saumon fumé, une terrine de poisson, ou une coquille Saint-Jacques) attaquez-le avec les couverts à poisson, sinon saisissez-vous des couverts ordinaires : les couverts à poisson seraient là pour la dorade ou le turbot, servi avant le rôti ou comme plat principal.

Vous reconnaîtrez facilement des fourchettes à huîtres ou à escargots dans l’hypothèse où l’on vous en servirait.

Ne recrachez rien : vous utiliserez selon le cas, votre cuiller ou votre fourchette pour y déposer du bout des lèvres, les déchets solides (noyaux d’olive ou de petits fruits, une arête malencontreusement introduite dans la bouche) qu’on ne peut séparer des parties comestibles qu’avec la dent.

Vous ne prendrez pas la fourchette (s’il vous en reste une) pour manger le fromage (à moins qu’il ne s’agisse d’une pâte cuite comme le Chester, le Gruyère, le Hollande, à la rigueur, le fromage des Pyrénées). On mange le fromage en séparant de la lame du couteau de petits fragments qu’on applique au fur et à mesure sur une bouchée de pain. »

 

 

Bon alors, allons-y pour les confidences.

Je vous avoue ne pas tout comprendre dans cet extrait. C’est pourquoi je l’ai reproduit intégralement.

Si j’ai bien compris, concernant le poisson, on peut saisir les fourchettes internes et donc on ne commence pas forcément son repas avec les couverts extérieur.

Pour ce qui est du fromage… les non-experts (comme moi) vont avoir beaucoup de mal à repérer le Chester ou le Hollande. Et qu’en est-il du « fromage des Pyrénées » ? Parle-t-on du brebis ? du vache ?

Bien que je vienne des Pyrénées, je ne comprends pas ce que l’auteur appelle un « fromage des Pyrénées »…

 

Moi, qui croyais maîtriser les couverts à table, là, je ne comprends plus rien !

 

 

 

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