Quelle honte !

 

Quelle honte !

 

Dimanche, après la messe, le prêtre engage gentiment la conversation avec notre aîné :

« Tu aimes bien venir à la messe ? »

Avec une grimace enfantine, le bonhomme de 6 ans répond : « non, pas trop ».

 

A ce moment, là, j’aurais pu être mortifiée.

(J’ai une grande expérience du mode « pardon pour mes enfants ».)

 

Et pourtant, en entendant sa réponse et le rire du prêtre, une bouffée de fierté m’a fait relever la tête.

Il ne ment pas.

Dire la vérité est important pour lui.

Même si la situation est inconfortable, il trouve plus d’intérêt à dire la vérité qu’un mensonge.

 

Cette anecdote semble anodine.

La scène n’a l’air de rien.

Vite oubliée.

 

Si vous saviez à quel point je me réjouis en tant que mère.

 

Nous éduquons nos enfants par l’exemple.

Lisez et vos enfants liront.

Faites du sport et vos enfants en feront.

Dites la vérité et vos enfants auront confiance en vous.

 

En décembre, le grand débat sur le Père-Noël anime la population. Faut-il dire la vérité ou entretenir ce « gentil » mensonge ?

Un mois plus tard, je vois les fruits de l’éducation donnée : on se dit la vérité, on se fait confiance. On n’a pas peur de la vérité.

 

 

Ce petit partage d’anecdote pour vous remotiver en cette fin janvier.

Les gestes que vous posez ont un très grand impact.

L’exemple que vous donnez porte du fruit.

 

 

Chères Ladies, chers Gentlemen, n’ayez pas peur d’être qui vous êtes, en vérité.

 

Bonne journée,

 

Hanna

 

P.S. : Et n’oubliez pas : la bienséance fait la différence.

 

BB1

 

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2 comments

  1. Mélanie Malek says:

    Chère Hanna,
    C’est une très bonne réponse et une bonne reaction eu prêtre.
    Ça me rappelle un souvenir. Mon petit frère lors de la communion. Le prêtre lui demande pourquoi il fait sa communion. La réponse de mon frère : » en premier lieu, car mes parents me l’ont demander »
    Le prêtre ne l’a pas laisse finir de parler. Il lui a donnée une claque.
    Je le souviens de mon père qui horrifié qui avait dit au prêtre au moins mon fils ne ment pas et ça j’en suis fière.

    Vous avez raison. Montrer l’exemple est essentiel pour bien éduquer nos enfants.

    Amicalement
    Mélanie Malek

  2. Plumebleue says:

    Vérité et mensonge sont les deux facettes d’une même pièce disait une amie de longue date.
    ….- Dire la vérité est important pour lui.Même si la situation est inconfortable, il trouve plus d’intérêt à dire la vérité qu’un mensonge. J’ai envie de dire avec mon expérience de 30 ans de plus que vous oui pour le moment.! Pour le moment, car il ne mesure pas toutes les conséquences, il préfère la vérité au mensonge.Ce que vous avez appréciez, c’est l’authenticité de votre petit lutin et ça c’est tout à son honneur. mais qu’il dise avec la même fraîcheur qu’untel est moche, qu’une tel est méchante ou sent mauvais, vous en seriez mortifiée !. Le mensonge, l’omission, la complaisance ne sont pas des valeurs valorisées dans le christianisme, mais sont indubitablement des compétences sociales de communication, on a même donné des noms à cela, la diplomatie, le tact et même la bienséance,
    Croyez-moi, je vous assure que vous apprécierez avec le temps , que vos enfants sachent les utiliser. Cela ne veut pas dire qu’il ne savent pas qu’elle est la vérité et les valeurs rattachées à cette dernière, que dans la mesure du possible il faut rester authentique autant que faire se peut, défendre ses idées, mais ils doivent aussi savoir mentir, négocier, faire des compromis et être complaisants même quand cela les rebute.
    On ne vis pas dans un monde de Bisounours.
    Pour ma part j’ai apprécié la vérité aussi bien que le savoir et l’intelligence relationnelle de mes enfants. Je me souviens d’une anecdote du dernier, à son directeur d’école qui lui demande ce qu’il préfère à l’école, mon fils répond les math, une discipline où effectivement il excellait et qui était pour lui une discipline du moindre effort … et à moi dans la voiture – je n’allais pas lui dire que je n’aime rien et que c’est les vacances que j’aime, ça l’aurait rendu triste (5 ans et deux mois). Intuitivement, il savait que la raison d’être de ce directeur d’école était l’école, que c’est ce qui faisait sens pour cet adulte et pour ma part, je ne suis pas certaine que le directeur aurait éclaté de rire comme le curé de votre paroisse. Il était totalement imperméable à la grande fraîcheur des enfants.
    Ce sont des question d’éthique. Mentir pour protéger la vie, omettre pour ne pas se soumettre, être complaisant quant ma foi votre salaire en dépend dans l’immédiateté. C’est le propre des résistants en temps de guerre.
    La vie en binaire est le propre des enfants pas celui des adultes. ils vont apprendre et vous leur leur enseignerez,que les compétences relationnelles sont essentielles.

    Je suis particulièrement authentique, aussi transparente que possible avec mes proches. Je ne cherche pas volontairement à profiter d’autrui ou à en tirer avantage en le trompant, je ne le fais pas avec le fisc, aucune optimisation et je ne suis actionnaire de rien directement ( l’actionnariat est forme de pression sur les travailleurs) Mais je mens volontairement, par omission, par complaisance et bien souvent pour ne pas mettre l’autre, les autres dans l’embarras, pour ne pas déclencher des conflits inutiles, pour apaiser une situation. Il est toujours temps de revenir à la vérité et à la nuance quand on vogue dans des eaux plus calmes.
    Le seul moment ou endroit où je ne mens pas sciemment est la prière, je suis telle que je suis avec Dieu et j’ai une confiance aveugle en sa bienveillance.

    Ce long laïus pour dire qu’il ne faut pas faire d’une question d’éthique, une compétence relationnelle, ce sont des choses différentes.

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