Mes ratés d’apprentie-lady ou ce qu’il ne faut surtout pas faire si on veut briller en société !
Récemment, je vous ai déjà fait part de ma désastreuse conduite à l’opéra de Bordeaux lors de l’ouverture de la saison. Plus j’y pense et plus j’ai honte.
Heureusement je suis encore consciente de la route que j’ai à faire avant de devenir une vraie lady. Pour l’heure, ma prétention s’élève seulement au titre d’apprentie lady des temps modernes.
Mon titre Lady of Blackwood doit encore être mérité.
Permettez-moi de vous conter deux autres échecs que j’ai connus cette année. Les récits auront au moins l’intérêt de vous faire rire, et peut-être à leur façon ils seront une forme d’encouragement et de motivation pour celles et ceux qui poursuivent le même objectif que moi, à savoir devenir une lady et un gentleman des temps modernes.
Apprentie-lady et ses échecs en bonnes manières :
Cet été, j’étais enceinte… (je commence directement par la circonstance atténuante comme si cela suffisait à justifier ma mauvaise conduite)… j’étais donc enceinte et présente à un dîner entre amis. En dessert, il y avait deux grands saladiers de mousse au chocolat. C’est mon point faible. Une fois tout le monde servi, nous dégustons ce fameux dessert. Puis, les vaillants, dont je fais partie, acceptent une deuxième portion. Le plat se vide. Il est devant moi. Je prends ma petite cuillère et je me mets à nettoyer le plat. Je racle tant que le plastique pourrait s’en aller.
Vorace, glouton, et surtout honteux.
Ok, j’étais enceinte, ok les hormones blablabla… Mais sérieusement, je n’aurais pas dû. Il n’y a aucune configuration sociale où le raclage de plat à mousse au chocolat ne soit permis. C’est tellement évident que même Nadine de Rothschild ne perd pas son temps à le rappeler.
J’ai raclé le plat devant des gens que je n’avais jamais vu de ma vie. Quelle image !
Le second épisode « très mal poli » concerne ce concert dont je vous avais déjà parlé ici. Etant donné que nous étions venus applaudir le fils d’une de nos amies, nous nous sommes impliqués dans le show. Cris de joie, hurlements de fan hystérique, et des « on t’aime » gueulés du fond de la salle. La totale ! Nous sommes de très bons amis 😉
Non, mais vous réalisez : j’ai hurlé « ON T’AIIIIMMMME » à m’en arracher la gorge comme une midinette crétine à travers toute une salle. Moi ?!
Ce n’est pas digne d’une lady. Non vraiment pas.
Madame, et moi quand j’étais jeune j’était au club des cheveaux et c’était un dejenner entre des amis. J’aime la pomme de terre mais le miene sont vennu dur comme un boit et quand je les ai coupé, un maurceau a volé sur le plat de mon ami. Et le tragique était lá devant moi j’ai fini la catastrofe, j’ai domandé excuses et j’ai reprit ma pomme de terre sur le plat de mon ami. D’accord, j’étais avec des amis intimes et tout c’est fini en comedie, nous avons rigolé beaucoup, et voilà un accident.
Chère Ana,
Merci pour cette petite histoire! Elle m’a bien fait rire. Parfois malgré tous nos efforts, un imprévu survient. Réagir par l’humour restera toujours la meilleure solution 🙂
J’ose l’avouer, la gourmandise est l’un de mes (trop nombreux) défauts. Si ce petit travers me permet de cuisiner des plats délicieux à Milord, il m’a parfois amenée à des écarts de conduite dont j’ai honte aujourd’hui. Mais la sagesse aidant, j’ai appris à raisonner mon solide appétit. Encore merci pour cette anecdote croustillante qui prouve bien que nous sommes toutes en cheminement.
À très bientôt.
Bonjour,
super article merci