Ridiculiser la femme au foyer des années 1950 en 17 étapes – Mode d’emploi
Article cité dans la vidéo : Le guide de la parfaite femme au foyer dans les années 50
Article cité dans la vidéo : Le guide de la parfaite femme au foyer dans les années 50
Bonjour Hanna,
Merci pour cette vidéo pleine de bon sens et qui remet les choses dans leur contexte réel.
Le féminisme a tendance à considérer les rapports entre hommes et femmes sous un seul critère : celui du rapport de force pour la confiscation du pouvoir. Ainsi, si les hommes travaillent à l’extérieur et que les femmes doivent rester au foyer, c’est parce que les premiers ont pris le pouvoir et tyrannisent les secondes.
Sauf que ce n’est pas la réalité. Le travail à l’extérieur est, pour les maris, un service qu’ils rendent à leur femme. Ce service peut être épanouissant, et c’est très bien. En échange, la femme sert son mari en entretenant le foyer. Je ne vois pas pourquoi ce service serait plus avilissant que celui du travail à l’extérieur.
Il est normal que le mari et la femme, s’ils s’aiment, se remercient pour ce service qui leur est rendu par l’homme. Le manuel dont vous parlez, malgré certains conseils un peu étranges (comme celui d’enlever les chaussures de son mari à son retour), liste simplement les attentions que la femme peur avoir pour son mari en guise de remerciement. Ce manuel ne liste pas les attentions que le mari doit avoir pour sa femme en guise de remerciement. Il existe peut-être par ailleurs.
Où est le problème ? Pourquoi cette journaliste monte-t-elle au créneau ? Le manuel qu’elle critique ne dit pas que l’homme ne doit surtout pas avoir d’attention pour sa femme !!! Bref, cette dame a visiblement des œillères, pour ne pas dire une belle mauvaise foi, et dénature la réalité.
Bonjour,
Il serait effectivement bon d’avoir les conseils à destination de monsieur en parallèle. Je pense que pour chaque point, il en a un :intéressez vous à ce que votre femme a fait dans la journée, félicitez-là sur le repas ou l’éducation des enfants, rentrez avec un bouquet de fleur, invitez-là au restaurant, etc.
Pour le conseil de lui parler à voix basse, je propose que la raison en est que dans les années 60, la « pollution sonore » en entreprise n’était pas un soucis. Le fait de parler à voix basse permet également de voir les problèmes plus sereinement.