Une leçon de savoir-vivre improbable donnée par les Américains
En tant que Français, généralement nous condamnons tout ce qui vient des Etats-Unis. C’est du chauvinisme assumé.
Se vanter de nos défauts est anti-bonnes manières. Mais qu’importe ! On balaie cela d’un revers de main, et on continue de critiquer les Américains.
Parmi leurs usages, il y a celui de faire appel à un event planner.
C’est une entreprise qui va organiser un mariage, un baptême, un barbecue, un anniversaire, etc.
Il y a des années, j’étais la première à me moquer de cette pratique.
« Organiser une fête ? Merci, je sais faire. Je ne vais pas payer pour cela ! »
Et aujourd’hui…
Plus je reçois, plus ma famille s’agrandit, plus j’approfondis l’art du savoir-vivre…et plus je donne raison aux Américains sur ce nouveau métier.
Quelle sagesse !
Ils ont compris avant moi que l’on peut tout déléguer sauf la bonne compagnie.
Je peux déléguer la partie alimentaire, le vestiaire, la musique, le ménage avant/après, la déco.
Mais je ne peux pas déléguer mon temps d’écoute.
Sans eux, la fête n’a pas lieu d’être.
Vous vous souvenez de la téléréalité « un dîner presque parfait ».
Combien avez-vous vu de convives ennuyés, lassés et seuls à table car l’amphitryon était coincé en cuisine ?!
Echec dont on ne se relève pas.
Même si le plat servi ait le meilleur que vous ayez mangé de votre vie, l’assiette ne sauve pas l’ambiance.
Recevoir est un art.
Oui, le mot est bien choisi.
Il ne faut pas vous sentir dépassé et tomber dans l’extrême de ne pas recevoir du tout.
Et il ne faut pas non plus le minimiser en déconsidérant l’importance des honneurs que vous faites à vos invités.
Ce sont deux extrêmes dont il est difficile de sortir.
Difficile, mais pas impossible.
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N’oubliez pas : la bienséance fait la différence.
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