A ne jamais dire lorsqu’on est invité, ou les paroles qui tuent !

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C’est l’hiver, il fait froid. Nous nous emmitouflons dans nos doudounes bien chaudes, nous allumons un feu dans la cheminée si nous en avons une, et nous enroulons nos mains autour de tasses de thé, café ou chocolat bien fumantes.

L’hiver, les soirées entre amis déclinent autour de tartiflettes, raclettes, pierrades et autres fondues. L’ambiance est top et les papilles sont en fête !

Et paf ! Patatras ! Gros fracas !! Un invité sort la phrase qui tue. Et c’est la gêne autour de la table… pour tous sauf pour celui qui a lâché la bombe. Lui ou elle ne se rend compte de rien et continue sur sa lancée de commentaires désobligeants.

 

Voici la perle du moment :

« Combien il fait chez vous ? … 21 degrés ! Ah ! C’est pas nous qui pouvons nous offrir ça ! »

Gros silence.

 

Paroles qui tuent.

 

Le critique se permet de juger son hôte qui, lui, a pour seul objectif de faire passer un agréable moment à ses invités. C’est un coup bas. Peut-être que les hôtes ne chauffent pas leur maison en semaine et que ce soir-là, pour le confort de leurs invités, ils dépensent cet argent (en électricité) ? Ou peut-être qu’ils ne partent pas en vacances ou ne changent-ils pas leur voiture afin de gagner en confort au quotidien ? C’est leur argent, leur budget, leur choix. Personne n’a le droit de juger et surtout de critiquer leur choix. S’ils ont décidé de monter le thermostat à tant de degrés, remercions-les.

De plus, se plaindre de ne pas avoir assez d’argent est impoli. L’étiquette défend de parler d’argent en société. D’autre part, si dans la pièce se trouvent des personnes qui ont réellement moins de moyens, cela devient une grossièreté difficilement rattrapable.

Voilà pour la petite leçon du jour sur les paroles qui tuent ou du moins qui attristent.

Comme disent et répètent les as des bonnes manières : « dans le doute, taisons-nous ».

 

 

 

3 comments

  1. Mely says:

    Bonjour Hanna,
    Merci pour le conseil. Je n’aurais jamais eu cette audace, et à ma connaissance n’ai jamais entendu quelqu’un faire une telle remarque, mais en effet, ça jetterait un froid !
    Pour l’anecdote, une fois il m’est arrivé de dîner chez quelqu’un où il faisait horriblement froid. C’était en hiver, et je m’étais vêtue d’une chemise à manches longues, donc justement pas trop chaudement car lors des dîners à la maison, on a tendance à avoir trop chaud. Ne m’attendant pas à ce qu’il fasse si froid chez eux (après y être retournée, j’ai constatés que c’était dans leurs habitudes), je n’avais pas pris de quoi me couvrir, et j’ai demandé à mon amie si elle pouvait me prêter un petit gilet. J’étais horriblement gênée et ai prétexté un coup de froid de ma part en plus d’être frileuse, ce qui n’est pas faux… Mais depuis, je prévois toujours la petite laine, quitte à ne pas la porter 🙂
    Bon samedi Hanna.

    • JeuneLady says:

      Chère Mely,
      Je suis comme vous : j’emporte toujours une veste, voire une polaire en hiver, lorsque nous sommes invités. Mon mari ne comprend pas tout cet encombrement de « fille ». Mais je me suis trouvée plusieurs fois dans votre situation. Evidemment, la maîtresse de maison me prête une veste aussitôt, mais j’ai toujours peur de faire passer le message « vous ne nous recevez pas suffisamment bien ». Et comme vous je prétexte « ma nature frileuse » pour atténuer la demande.
      L’anecdote racontée est… pour reprendre l’expression de Barney Stinson dans How I met your mother : « true story ».
      De mon côté, je vais essayer de me concentrer sur les beaux exemples de savoir-vivre autour de moi et les rapporter ici. Je ne voudrais pas que ce blog devienne mon tableau de chasse des imperfections des autres.
      Allez, Hanna, au travail 🙂
      Bon week-end à vous !

      • Plume says:

        je comprends bien votre désir de ne pas heurter ou juger votre entourage, mais il faut bien parfois souligner ce qui ne se fait pas.
        dans le genre la phrase qui tue j’entends trop souvent à mon goût:
        oui, toi tu as le temps, moi je travaille !
        Alors que bien souvent c’est plus une question de priorités que de temps.

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