8 comments

  1. Mélanie says:

    Vidéo fort agréable. 🙂

    Pour ma part ce ne sera pas un point de heurt, mais un constat : les gens sont grossiers parfois sans même s’en rendre compte ! Cela fait intégralement partie du langage classique et quotidien et plus personne n’y prête attntion. Je dis très peu de gros mots car je ne les aime pas (pas assez précis à mon goût et trop banaux, ils sont devenus des mots génériques).
    Je reprends constamment mes parents par exemple et transforme leurs propos avec des mots qui ne me brûlent pas les oreilles (une dame a d’ailleurs beaucoup rit ce matin en ville quand elle m’a entendu gronder (aimablement) ma maman !
    A mon travail, mes collègues ont vraiment été surpris de ma politesse et ma douceur. De ce fait, si je suis furieuse, et que là j’utilise délibérément un vilain mot, ils mesurent instantanément l’ampleur du problème !

    Votre site est toujours frais et m’aide vraiment à me tirer vers le haut, car malheureusement, je peine, seule au milieu des mal-éduqués et des agriculteurs bourrins qui vivent alentours (je suis dans une campagne profonde… Je tente de sortir rencontrer des gens doux et bien élevés, mais c’est très dur dans les villages perdus de la Nièvre.). Je n’ai pas vraiment les moyens de mettre en pratique les éléments que j’apprends grâce à vous, et cela est triste.

    Très bonne continuation.

    Mélanie.

    • Hanna GAS says:

      Sortir et vous élever socialement lors de mondanités se fera progressivement. Je n’y croyais pas. Et la vie m’a prouvé le contraire.
      Certes, j’habite Bayonne et non Paris, donc le calibre est différent. Mais j’ai appris que c’est en sortant (en se forçant à sortir) et en rencontrant des gens que le cercle mondain s’ouvre à nous.

      Oh oui! Il y a un réel problème de langage à notre époque. Les gens ne parlent plus en langage courant, mais en langage vulgaire. Comme vous le dites: ils ne s’en rendent même plus compte ! C’est devenue la norme.
      La douceur et la gentillesse sont devenues si rares et si difficiles à conserver. Chère apprentie-lady, tenez bon dans l’élégance 🙂

      Amicalement,

      Hanna

  2. Lord Mickael says:

    Je suis tout à fait d’accord avec le « déchaussage imposé » et les coudes sur la table. Ces choses ne peuvent se faire. En revanche, je pense qu’il faut nuancé l’usage qui oblige les messieurs à payer la note du restaurant. D’une part, le niveau de vie a baissé pour tout le monde (ou presque) et les dames gagnent désormais leur vie. D’autre part, si un homme de 50 ans, cadre, peut payer sans problème pour une dame, il n’en va pas de même pour un jeune homme de 25 ans qui démarre dans la vie professionnelle. Si ce jeune homme propose de payer, la jeune fille doit insister pour payer sa part : elle se met en situation d’égalité avec le jeune homme qui la courtise. Elle n’aura pas de « dette » à devoir …. pour reprendre votre argument avec la femme qui se ressert seule du vin, imaginez une femme qui accepte trois rendez-vous galant dans la semaine, avec trois hommes différents, et qui se fait payer à chaque fois le repas. De quoi aurait-elle l’air ?

    • Hanna GAS says:

      Bonjour,
      Merci pour votre contribution et votre avis.

      Oui, « de quoi aurait-elle l’air? »
      Je ne réponds pas 🙂
      Il me semble qu’une lady n’accepte pas d’être courtisée par plus d’un homme à la fois.
      Le modèle des « dates » multiples à l’américaine n’a heureusement pas encore pris en France. Il y a une exclusivité dans les relations (même au stade de prémices de relation amoureuse).

      Le jeune homme de 25 ans aux revenus modestes invite pour des sorties au café par exemple. Il y a des moyens pour ne pas se ruiner et faire connaissance.
      Dans un article sur le 1er rendez-vous galant, je déconseille le restaurant. D’autres alternatives semblent bien meilleures.

  3. Yasmina says:

    Bonjour Hanna!
    Tout d’abord je tiens à vous remercier pour votre blog! J’ai 41 ans, une éducation et politesse de base et j’apprends beaucoup grâce à vous!
    Je suis française et mon papa d’origine algérienne, nous nous déchaussions à la maison, mais nous n’avons jamais obligé un invité à le faire, cela aurait été très impoli! On lave le sol tout simplement après avoir fini la journée. Je fais de même dans ma maison avec mes invités, mais pour les enfants invités qu’en est-il ? Ils aiment jouer dans les chambres, pour l’hygiène et les tapis je trouve cela moyen de les autoriser à garder leurs chaussures alors que les miens en sont formellement interdit … Pour le vin, je ne bois qu’un verre par repas pour des questions de santé et de tenue ( plus d’un verre et je suis à saoule) … Par contre je suis parfois obligée de me servir car mon compagnon ne le fais pas… Il n’attache aucune importance à la galanterie ni aux conventions mais il a beaucoup d’autres qualités ! Pour le restaurant je ne suis plus dans ce cas de figure mais je crois que c’est celui qui invitait qui réglait l’addition au début de notre relation … Pour les enfants ; chez nous c’est déjà difficile de juste se tenir droit à table….Mais je tiens bon et j’espère qu’ils apprendrons les bonnes manières pour leur bien !

  4. Claire says:

    C’est question de se déchausser… épineuse. Il y a plusieurs cultures où l’on se déchausse, en Russie, au Japon… Que faire si vous n’habitez pas dans un château à 25 pièces avec un salon de réception dédié, mais dans un petit appartement où la salle de réception sert aussi de salle de jeu pour les enfants par terre, et la nuit se transforme en chambre à coucher ? Que faire si vos invités viennent d’une grande mégapole où tous les trottoirs sont couverts d’urine et d’excréments ? Que faire si vos enfants en bas âge, et plus grands aussi, passent leur vie sur le sol, déposent leur doudou et leurs jouets, se couchent dessus …??? Cela me provoque le haut de cœur. Aux excréments canins et des SDF, je préfère oh combien largement les chaussettes à odeur de mes invités. Quitte à passer pour une mal élevée, non élégante, etc. Voilà. Je suis bien d’accord qu’en robe de soirée et pied déchaussés, c’est plus que moyen, mais la vie réelle m’oblige à faire des concessions devant la sacro sainte étiquette. Suis-je la seule ?

  5. Mélanie says:

    Je comprends le point de vue de Claire.
    Peut-être faut-il simplement l’expliquer aux proches invités et leur demander de venir avec une paire propre (pas forcément facile si on sort du travail) ou leur proposer de s’essuyer les pieds en entrant sur une (jolie) serpillière avec du désinfectant.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.