Ecole à la maison et maman-écrivain : comment transmettre vos valeurs à vos enfants ?

Ecole à la maison et maman-écrivain : comment transmettre vos valeurs à vos enfants ? sasah david omega pandémie programmée

 

Chers lecteurs,

 

C’est avec une grande joie que je vous présente cet article-invité sur l’école à la maison. J’ai la chance d’avoir déjà lu le roman, Oméga, Pandémie programmée, de Sasha David (pseudo de Delphine Meynieux).. Je vous en avais parlé dans cette vidéo en décembre dernier.

En coulisse, nous avions échangé avec Delphine sur l’école à la maison. Delphine sait de quoi elle parle. Voilà 12 ans qu’elle instruit ses enfants.

Faire l’école à la maison est un sujet tabou en France. Aujourd’hui, cette liberté est encore plus mise à mal.

Soyons clairs : l’école à la maison n’a rien à voir avec le premier confinement en mars 2020 où il fallait multi-gérer son job, les enfants, l’intendance, etc. Le tout avec interdiction de sortir et une ambiance anxiogène 24/7.

 

Merci Delphine pour ce partage !

 

Hanna

 

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A l’heure où s’enchaînent les confinements, le sujet de l’école à la maison n’a jamais autant été d’actualité. En ce qui me concerne, ce ne fut pas une découverte car cela fait maintenant une douzaine d’années que je la pratique avec mes deux enfants.

Tout a commencé lorsque fut venu le temps de placer ma fille en maternelle. Je ressentais comme une hésitation, un trouble, un je ne sais quoi qui m’a poussée à refuser de la confier à des étrangers et à prendre moi-même en charge son instruction ainsi que celle de son petit frère qui la suivait de près en âge. Je n’occupais pas d’emploi rémunéré à l’époque, aussi la décision ne fut-elle pas source de grand embarras pour notre organisation familiale.

Aujourd’hui, je ne regrette absolument pas ce choix. Si je devais faire un bilan de toutes ces années passées au plus proche de mes enfants, ce ne serait pas qu’ils sont devenus les ados les plus intelligents du monde grâce à ce que je leur ai transmis, ni que leur avenir sera brillant (et qui peut dire de quoi sera fait l’avenir en ces temps troublés ?), mais que mes enfants sont ouverts aux autres, épanouis, gentils, bien élevés et pleins de créativité puisque l’école n’a pas réussi à détruire tous ces aspects chez eux.

En outre, j’ai réussi à mettre le doigt sur ce qui me chiffonnait principalement dans l’idée de les mettre à l’école : ils ne sont pas devenus des étrangers pour moi au fil du temps et je ne suis pas devenue une étrangère pour eux. Nous nous connaissons profondément les uns les autres, ce qui nous a naturellement menés au respect des différences et des besoins de chacun. N’est-ce pas ainsi que devrait se présenter toute communauté (oui, j’ose employer le mot honni par notre gouvernement), qu’elle soit composée de quelques individus seulement ou de plusieurs millions ?

Aujourd’hui, mes enfants ont respectivement 16 et 15 ans. Ne nous voilons pas la face, l’adolescence ne rend pas l’école à la maison plus simple, bien au contraire. Mais s’ils commencent à rechigner de se faire instruire par Maman, je sais qu’ils ont tous les deux un bagage culturel suffisant pour s’intégrer dans la société tout en ayant été préservés des idéologies de l’Education Nationale que je trouve souvent à la limite de la propagande politique et dont je considère qu’elles n’ont pas leur place dans une salle de classe.

Evidemment, ce qui est dommageable aux yeux du Ministère, c’est que j’ai fait de mes enfants des penseurs libres. Etant agnostique par nature (mais respectueuse de toutes les croyances), je leur ai toujours appris qu’on devait se méfier des dogmes, qu’ils viennent de pouvoirs temporels ou spirituels, et qu’ils devaient se former leur propre opinion à partir de leur expérience intérieure. Nous ne sommes pas exempts de spiritualité pour autant, rassurez-vous ! Au contraire, la dimension métaphysique de notre monde nous apparaît d’autant mieux que nous nous sommes affranchis de ce que les ambitions opportunistes de certains nous disent quoi en voir ou en penser.

Je suis persuadée que l’école à la maison permet d’élever les enfants au sens premier du terme, non pas d’en faire des esprits formatés prêts à produire et consommer mais des êtres capables de révéler leurs propres potentialités. C’est la raison pour laquelle j’avais choisi pour eux la pédagogie Montessori à laquelle je me suis formée. Aujourd’hui à la mode et dévoyée par des intérêts commerciaux, cette philosophie de l’éducation m’a permis de dispenser une instruction rigoureuse à mes enfants, dans le respect de leur personnalité et de leur potentiel.

Le principal argument opposé au choix de l’école à la maison est souvent celui de la socialisation. Qu’on se le dise une fois pour toutes, cette tarte à la crème est un mythe qui n’a pas lieu d’être. Je crois tout au contraire que c’est l’école qui tue la socialisation. L’enfant est par nature un être sociable et grégaire. Faites-le grandir dans un environnement accueillant et rassurant comme celui de votre foyer et vous le verrez devenir peu à peu un adulte bienveillant et ouvert, attentif à son prochain. Plongez-le dans un univers où il devra sans cesse prouver ce qu’il vaut (les examens, les notes) et se défendre face à certains membres du groupe (le harcèlement scolaire touche 32% des garçons et 28% des filles dans le monde) et vous le verrez devenir au mieux un adulte sur la défensive, au pire un tempérament suicidaire…

Non, l’école ne socialise pas les enfants, elle les conditionne à la compétition, contribuant à pérenniser un modèle de société dont plus personne ne veut aujourd’hui mais dont personne ne sait plus comment s’extraire.

L’école est un système carcéral à grande échelle : on y est envoyé par une autorité supérieure, on a droit à la détente et aux repas à heures fixes, on est enfermé pendant des heures avec des personnes qu’on n’a pas choisies et qui, pour certaines, sont dangereuses pour notre intégrité physique, petits caïds des cours de récré qui font régner la terreur sur leurs codétenus. Et tout cela dure pendant une quinzaine d’années. Même les plus soumis et les plus aptes à subir cet enfermement n’en sortent pas sans quelques séquelles. J’étais plutôt une bonne élève, je n’ai jamais eu de problèmes d’intégration, j’avais plein d’amis garçons ou filles, je ne me suis jamais posé de questions sur la légitimité de ma présence au sein du système scolaire, pourtant, plus de 30 ans plus tard, je fais encore des cauchemars de mes cours de maths, spécialité dans laquelle je ne brillais pas le plus mais pour laquelle j’arrivais cependant à maintenir une moyenne honorable.

Qu’en est-il, par conséquent, pour tous ceux qui ont souffert de l’école d’une manière ou d’une autre ? Je n’ose imaginer les répercussions sur leur propre développement mental et émotionnel.

Face au désarroi de nombreuses familles, mon époux et moi avons animé un blog il y a quelques années, « L’Ecole des Herbes Folles ». Il a connu un certain succès jusqu’à sa fermeture (mon époux entamant une aventure professionnelle chronophage, il n’avait plus de temps à consacrer à ce blog) et a permis à beaucoup de familles de surmonter les difficultés qu’un tel choix de vie peut parfois comporter. Nous avons alors choisi de le convertir en e-book en libre-accès qui comporte notamment une analyse des lois concernant l’école à la maison. Même si certaines d’entre elles ont évolué depuis (l’e-book datant de 2015), la majeure partie est restée identique.

Nous commencions tellement à faire parler de nous, irréductibles Gaulois, que BFMTV est même venue nous interviewer à domicile. Si vous êtes intéressés, vous pouvez encore visionner la vidéo sur ce lien:

 

 

 

Ceux qui pensent que l’école à la maison est une prison pour les enfants ou pour le parent « qui s’y colle » sont par conséquent dans l’erreur. C’est tout le contraire qui se produit. Les enfants dont les familles ont fait ce choix sont plongés dans la vie réelle et non pas coupés d’elle 8 heures par jour. Y a-t-il une formalité administrative à accomplir auprès de la mairie ou autre service public ? Les enfants nous accompagnent et apprennent à connaître le fonctionnement de notre société, tout en s’entraînant à l’application des bonnes manières enseignées par Maman : « bonjour Madame, merci Madame, au revoir Madame ». La météo est-elle clémente ? Nous en profitons pour associer santé et culture en allant visiter le château fort du coin sous le soleil tandis que les camarades en sont réduits à pleurer le beau temps derrière les fenêtres de la classe.

L’école à la maison nous permet de véritablement nous affranchir d’un bon nombre de contraintes sociétales : nous pouvons par exemple prendre nos congés en dehors des vacances scolaires, bénéficiant ainsi de prix réduits (ce qui est bienvenu lorsqu’on renonce à un second salaire) et d’une affluence tout aussi réduite. A nous la piscine du camping pratiquement vide ou les remontées mécaniques sans file d’attente ! Le temps étant un bien précieux, autant ne pas le gâcher et pouvoir profiter de chaque minute.

Pour le parent qui instruit les enfants, ce mode de vie n’est pas non plus une prison. Adieu les petits matins dans la précipitation et les cris, adieu les embouteillages, adieu les prises de tête avec les collègues, adieu les courses au supermarché le samedi après-midi et j’en passe. Mais surtout, bonjour le temps libre et la possibilité de mener à bien les projets qui nous tiennent à cœur. En ce qui me concerne, j’ai pu me lancer dans l’écriture d’un roman que je couvais depuis plusieurs années. Je l’ai publié au printemps 2020. Le croirez-vous si je vous dis que le sujet en est une pandémie ? Hanna m’a fait la gentillesse d’accepter de le lire, je lui laisse le soin d’en faire la critique si elle le juge bon.

A la maison, l’enfant apprend à son rythme, dans le calme et la sécurité. Il prend le temps dont il a besoin pour ses apprentissages. Quand les miens ont été prêts pour apprendre à lire, ils m’ont simplement demandé de leur apprendre. En deux semaines, ils avaient compris comment fonctionne le code de notre langue. Un enfant qu’on forcera à apprendre à lire trop tôt ou trop tard par rapport à son besoin intérieur développera les fameuses « maladies » dys- si répandues aujourd’hui. Si on apporte à un enfant un enseignement au moment où il en a besoin et où il le réclame, l’apprentissage se fera beaucoup plus aisément et rapidement.

C’est ce que ne peut accomplir l’école qui, en groupant un si grand nombre d’élèves dans une classe, ne peut proposer qu’un enseignement monolithique sans tenir compte des besoins individuels. C’est le communisme appliqué à l’instruction.

Quiconque a déjà dispensé une formation sait qu’on ne doit pas former plus de 8 personnes en même temps sous peine que la formation soit un échec. En ayant cela en tête, comment peut-on espérer convaincre les parents qu’on arrivera à quelque chose de positif avec leur enfant alors qu’il doit partager son enseignant avec 30 autres petits galopins tous plus demandeurs d’attentions les uns que les autres ? C’est là que l’instruction égalitaire trouve ses limites. En prétendant instruire tout le monde de la même manière, elle finit par ne plus instruire personne…

L’école telle que nous la connaissons (instruction de masse) est vouée à disparaître. La covid va peut-être même accélérer le processus de délitement inévitable de cette institution qui, rappelons-le, n’existe finalement pas depuis si longtemps (environ 150 ans à peine !). Elle aura été une simple parenthèse à l’échelle de l’histoire humaine, un brouillon pour ce qui viendra après et qui, nous devons l’espérer, sera meilleur.

D’ailleurs, notre gouvernement, pressentant lui-même la fin de cette étrange parenthèse contre-nature, prétend aujourd’hui interdire l’école à la maison, ou tout au moins la réserver aux handicaps et maladies non compatibles au rythme insoutenable que l’école impose aux enfants. Prenant pour prétexte quelques cas extrêmes d’intégrisme dans les écoles hors contrat, c’est tout un pan de la liberté d’instruire ses propres enfants qui risque de s’effondrer. Cela reviendrait à retirer tous les nouveaux-nés à leur mère pour les élever dans des bâtiments prévus à cet effet sous prétexte que quelques très rares mères se livrent à des actes de malveillance sur leur progéniture. Trouverait-on cela normal ? Mais en parlant de rendre l’école obligatoire à partir de 2 ans, n’est-ce pas déjà ce qu’on prépare ?

L’un des plus grands bonheurs que vous retirerez de l’école à la maison, c’est assurément de voir vos enfants grandir en accord avec vos valeurs et non pas celles d’autres adultes, aussi bienveillants et bien-intentionnés soient-ils. D’ailleurs, je me méfie toujours des personnes bien-intentionnées. En tant qu’historienne, je garde toujours à l’esprit que les pires choses ont été faites avec les meilleures intentions.

Pour conclure cet article, je ne peux que vous dire ceci : vous avez envie d’instruire vous-même votre enfant mais vous hésitez par peur du qu’en-dira-t-on, par peur de la pression familiale, par peur de…

Peu importe ce qui vous effraie, FONCEZ. Vous pourrez regretter, dans vos vieux jours, de ne pas avoir réalisé tous vos rêves. En revanche, vous ne regretterez jamais d’avoir passé trop de temps avec vos chérubins.

 

 

Delphine Meynieux

 

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Pour joindre Delphine au sujet de l’école à la maison. Ecrivez-moi directement, je vous donnerai son mail. Cette invitation vient de sa part. Une grande solidarité existe dans la communauté de l’instruction à la maison. 

Mes échanges avec Delphine en sont la preuve.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7 comments

  1. Delphine says:

    Merci Hanna pour votre invitation à écrire sur votre blog.
    J’espère que mon modeste article sera utile à celles et ceux qui hésitent encore.
    Plus nous serons nombreux à pratiquer l’instruction en famille, plus nous serons forts face au rouleau compresseur de l’administration de l’Education Nationale qui n’a pas peur d’employer les menaces et l’intimidation pour faire plier les irréductibles Gaulois que nous sommes…
    Delphine/Sasha

  2. Marica says:

    Bonjour Delphine, bonjour.jour Hanna, merci pour cet article !
    Je fais moi-même la classe à mes deux aînés de trois et quatre ans. Effectivement, surtout à cet âge, je constate comme il est bénéfique pour eux de ne pas se lever dans la précipitation le matin, de dormir autant qu’ils en ont besoin et de prendre le temps dr s’habiller tout seuls, d’apprendre à boutonner leur chemise ou à enfiler leurs collants. Plutôt que ce soit Maman qui le fasse en pestant contre l’horloge… Et cela évite au petit dernier de 18 mois de faire des trajets inutiles.
    L’avantage de l’école à la maison est que les apprentissages se font, comme vous le dites, dans le concret de la vie et avec la chaleur de la vie familiale, plutôt que dans l’abstrait plus ou moins impersonnel de la classe (classe trop peuplée, comme vous le faites remarquer).
    En tant que professeur, je peux témoigner qu’à force de vouloir instruire égalitairement tous les enfants, de mettre trente-cinq élèves de niveaux différents, en y intégrant coûte que coûte les enfants en difficulté (y compris les fameux dys-), on s’instruit plus personne. C’est extrêmement frustrant pour tout le monde, parce qu’on ne peut pas s’occuper suffisamment des élèves qui en auraient besoin, ni faire s’exprimer le potentiel des bons élèves.
    Et j’ai constaté dernièrement que l’a priori selon lequel les enfants scolarisés à la maison n’auraient pas d’autonomie et seraient incapables de s’intégrer au rythme d’une classe est non avenu. Des miens neveux qui ont passé tout leur collège à la maison ont intégré une école hors contrat pour leur terminale. Ils n’y sont pas forcément brillants. Cependant, au contraire des autres élèves, ils se montrent beaucoup plus autonomes et trouvent que l’école c’est beaucoup plus simple en fait, puisqu’il n’y a qu’à attendre que le professeur vous dispense les savoirs, vous disent quels exercices réaliser et que les contrôles sont organisés et surveillés à heures fixes.
    Espérons donc qu’aucune loi ne viendra interdire l’instruction en famille ! Même les personnes mandatées par la mairie pour m’inspecter chantent les louanges de l’école à la maison…

  3. Plume says:

    Tout le monde n’est pas intellectuellement et économiquement, capable de faire la classe à la maison. Si cela est possible dans les jeunes années, cela devient quand même bien compliqué en matière des sciences dures et des mathématiques la plus part du temps. D’autre part, les enfants eux-mêmes peuvent vous reprocher un enseignement lacunaire qui les empêche à terme l’entrée dans des domaines de formation académique (j’ai deux exemples dans mon entourage. L’une a du renoncer à des études de soins infirmiers, l’autre est en formation de mathématique pour rejoindre un cursus académique, par la suite, devra se mettre à niveau et cela pendant 4 ans dans toutes les autres branches (gymnase du soir en cours d’emplois. C’est un jeune homme qui commencera ses études universitaires vers 26 ans si tout va bien et s’il ne se décourage pas d’ici là) L’école en Suisse n’est pas aussi politisée que celle de France et de Navarre. Chez nous, c’est l’enseignement qui est obligatoire et contrôlé, oui oui, des inspecteurs spécialement formés contrôlent le niveau des enfants scolarisés à domicile, en fonction d’une fourchette d’âge. Ce contrôle apprécie aussi des compétences non scolaires et indique des pistes de rattrapage dans certains domaines lacunaires. D’autre part, le risque de maltraitance intra familiale a été démontré. Fondamentalisme religieux, alimentaire, et négligence de vaccins ou de sport ont été dénoncés en justice. Je ne dis pas que tous les parents qui font la classe à domicile sont maltraitants, je dis que oui, des fondamentalismes (sous couvert de valeurs) ont été dénoncés.
    L’école offre une alternative hors du contrôle parental, transmets d’autres valeurs qui enrichissent l’enfant, relativise les dogmes de tout bords en les mettant en perspective.
    Je ne suis pas le chantre de l’école pour autant, il y a des choses qui ne vont pas, mais qui ne sont pas le fait de l’institution, mais le fait des individus. Le harcèlement scolaire n’est pas le fait de l’institution, c’est celui d’enfants en grande souffrance individuelle. Des enfants qui ont des lacunes de valeurs familiale justement.
    L’école à la maison devrait être autorisée après un examen spécifique des familles qui désirent le faire, avec un contrôle de l’Etat. Il ne convient pas de jouer l’un contre l’autre. Les deux sont complémentaires, offrent des possibilités différentes.
    Je trouve personnellement le discours de Delphine un peu trop lisse. Il y a aussi des revers au concept de l’école à domicile, des choses qui ne vont pas et qui sont le fait des parents, de leur communauté de pensée, de leur degré d’instruction et de leur réseau ressource. Nous ne sommes pas tous égaux en la matière. C’est souvent la demande d’une élite intellectuelle qui tient peu compte de la solidarité sociale.

  4. Blanc says:

    Votre argumentaire me choque sur bien des points, en tant que mère de 3 enfants et en tant qu’enseignante.
    Vous semblez partir du présupposé que tous les enseignants sont des pantins à la solde des gouvernements et ne cherchent qu’à endoctriner leurs élèves sans réflexion. Vous faites preuve à travers ce discours du même mépris pour les enseignants qu’une grande majorité de notre société en ce moment. Où est votre libre arbitre, quand vous épousez les thèses soutenues dans beaucoup de médias? Comme dans tous les domaines d’activités, il y a certes des personnes qui font mal leur travail. Mais il y a majorité d’enseignants passionnés, qui regardent grandir leurs élèves avec bienveillance et intérêt, et ont à cœur de les aider à devenir des adultes épanouis et responsables. Ces mêmes enseignants pallient aussi aux carences du système, qui est effectivement très perfectible, mais n’est pas une machine à broyer les enfants!!! Vous pointez du doigt les défaillances du système, et vous vous en extrayez au lieu de d’essayer de participer à son amélioration. Attitude très individualiste et peu constructive.
    Par ailleurs, en tant que mère de 3 enfants plutôt bien élevés et épanouis, je pense que sortir de son cocon familial est nécessaire aux enfants, car ils ne pourront pas vivre toute leur vie en autarcie. C’est un leurre de faire croire qu’ils pourront se passer des autres, ils font partie de la société et doivent apprendre à en accepter les contraintes. Aller à l’école n’éloigne pas un enfant de ses parents, si les parents sont attentifs, ils le restent… Et les enfants découvrent d’autres visions du monde, qui les enrichissent et les font grandir. Vouloir garder ses enfants de tout contact avec le monde extérieur autres que ceux que vous aurez choisi est d’un grand égoïsme, c’est les formater pour qu’ils soient conformes à votre vision du monde.
    L’école à la maison doit rester une possibilité en cas de souci de santé, psychologique ou physique, ou bien quand l’organisation familiale le demande, (voyage à l’étranger par exemple) mais ne doit en aucun être une nouvelle norme, et ne devrait à mon sens être autorisée que sur un temps limité.

  5. Ani says:

    Instruire ses enfants est parfois difficile, mais c’est surtout est une grande joie et pour les parents et bien souvent les enfants. Ils progressent à leur rythme et peuvent approfondir ce qui leur tient à cœur.

    L’école est utile est fondamentale, mais il est choquant que beaucoup la croit indispensable- où (professeurs notamment) se croient indispensable. Il est de même assez ignorant et scandaleux de vouloir réduire l’IEF aux cas de nécessité absolu ou condamner les parents d’avance ou les considérer comme suspects et les sélectionner rigoureusement comme à un entretien d’embauche…

    L’argument du gouvernement est que les enfants soient éduqués comme ils le souhaitent-selon leurs propres doctrines donc- et arrachés à l’éducation de leur parents suspects d’un nouveau mot et maux- le séparatisme.

    les parents; 1ers éducateurs, ont le droit et le devoir d’éduquer et d’instruire leurs enfants comme ils le souhaitent. les institutions comme l’école,la crèche etc ne sont là que pour aider, compléter, prendre le relais si besoin où si les parents le souhaitent, mais pas pour les remplacer.

    Combien de personnes connaissent vraiment des familles et des enfants en IEF? Très peu, car nous sommes très peu nombreux.

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