La fabrique à victimes
Chères Ladies, chers Gentlemen,
Il ne sert à rien de jouer quand on est sûr de gagner.
Le jeu est dans l’affrontement. La bataille.
Rires, stratégies.
Complicité.
De nos jours, dans l’éducation donnée aux enfants, il y a pléthore de lots de consolation.
Les perdants reçoivent des médailles ( !).
« L’important est de participer ».
Oui, ce n’est pas faux.
Dans l’absolu.
Mais le jeu de société est, de fait, une situation où il y a un vainqueur et un perdant.
Cette évidence de bon sens est décrite comme une discrimination.
Une injustice. Un scandale… qu’il faut supprimer.
Pourtant les enfants étaient satisfaits.
Les adultes « bienveillants » créent des jeux… sans gagnant, et sans perdant.
Et après, ils s’étonnent que les enfants ne veulent pas jouer.
On retire le principe même du jeu.
C’est une fabrique à victimes.
Voici un secret de la vieille école : les enfants ne sont pas stupides.
Qu’ils perdent ou qu’ils gagnent, leur réaction est la même : ils demandent à rejouer.
Apprendre à perdre est une bonne chose. Souvent, c’est drôle. Il ne faut pas supprimer cette réalité.
Il en va de même dans l’énonciation des règles de bonnes manières.
« On » crie qu’il en faut.
Mais dès qu’« On » s’aperçoit que cela repose sur le bon sens ou l’héritage chrétien… « On » se braque.
Cet automne, poursuivez vos efforts.
Le bon sens l’emportera.
Vous n’êtes pas seuls.
Courage !
P.S. : N’oubliez pas : la bienséance fait la différence.
NL191