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7 comments
Deusy Marie says:
Bonjour Hannah. Bonne Année 2019.
Le pardon : Pour ma part, Jésus était essénien. Jésus prêchait le pardon pour une meilleure entente entre les « Hommes ». Ce sont les « Hommes » qui l’ont transformé en religion. Je vous invite à voir le site de Anne Givaudan, écrivaine : (Livre : De Mémoire D’Essénien ». J’aime beaucoup vos vidéos conseils sur les bonnes manières.
Je vous souhaite une excellente journée.
Amicalement.
Marie Deusy.
Oui, pour ma part je pense que le Pardon appartient aux bonnes manières.
Mais le Pardon doit être utilisé avec justesse.
Il y a d’une part Amour ou Bienveillance à l’égard de l’autre et il y a d’autre part Justice ou Equité.
Je prends l’exemple de la sphère familiale. L’affection et l’intimité règne, mais également le respect.
Affection qui se manifeste à travers les gestes quotidiens d’attention dans le partage, la compréhension, l’écoute et la communication. Respect qui se manifeste à travers l’attention à l’espace de chacun, à la libre individualité de chacun et donc à la libre expression de chacun.
Or, il s’avère qu’il y a parfois des oppositions, des désaccords, des incompréhensions qui malgré la bonne volonté de chacun suscitent une réaction défensive ou l’autre lors d’un dialogue peut se sentir blessé par les propos tenu parfois à tort par simple excès de sensibilité ou parfois à raison car l’un n’a pas été suffisamment prévenant et/ou à fait des reproches justifiés ou non à l’autre.
Dans une telle situation, s’il s’agit d’un couple, il est évident que quelques excuses réciproques sont les bienvenues: « Je te prie de bien vouloir m’excuser » Peut-être ai-je été un peu trop direct, j’espère ne pas t’avoir heurté dans ta sensibilité? ». On ne s’excuse évidemment pas soi-même d’un:
« Je m’excuse » qui ne fait pas parti des bonnes manières mais on présente des excuses. Et on fait en sorte que l’acte dans sa négativité n’amène jamais à une souffrance chez l’autre et une inclination de cœur de désolation de notre part telle qu’on se doit de demander pardon. Mais on peut demander pardon dans l’intimité d’égal à égal.
Cependant s’il s’agit d’une relation de rang, de différence générationnelle comme celle de parent à enfant: Le parent étant l’aîné ne demande jamais pardon mais présente des excuses avec affection. L’enfant, lui, présente des excuses de façon générale ou bien demande pardon si l’acte outrepasse les limites du respect.
A l’extérieur du cadre familliale, on présente des excuses par politesse pour un retard, on présente des excuses avec considération si on a malencontreusement bousculée une personne.
Et en souriant, je vous dirais que si on a bousculée une dame très âgée… d’une part par considération pour elle, d’autre part pour des raisons de respect générationnelle on peut ajouté un: « Que Dieu me pardonne ».
Merci beaucoup pour votre contribution. En vous lisant, je distingue une différence entre le pardon dans la sphère privée (familiale) et dans la sphère publique. Cela me donne à réfléchir, merci pour cette piste.
Pour ma part, il est évident que non. Si pardonner était un aspect inhérent au respect des bonnes manières, alors je dirais que les bonnes manières sont bien trop restrictives, elles nous supprimeraient notre libre arbitre. À quoi bon pardonner sous le prétexte unique des bonnes manières, ce serait ridicule. Déjà, tout n’est pas pardonnable, pas à tout moment. On peut tout à fait être courtois sans avoir pardonné, comme vous l’avez dit. On peut très bien adresser un bonjour ferme, légèrement froid, sans que cela soit malpoli.
Je ne suis pas catholique, ce qui ne m’empêche pas de penser que le pardon est une valeur utile à la société et à soi-même, dans de nombreux cas. Souvent, le pardon peut aider à se décharger de toute hargne, à faire la part des choses et à aller mieux. C’est alors profitable pour tous, sans s’étendre sur le sujet. Cependant, ce pardon ne doit pas être automatique. Bien des personnes toxiques peuvent apparaître dans une vie, et leur pardonner quelque chose peut se révéler dangereux pour soi, par exemple du fait du risque de répétition d’un acte malveillant de l’individu pardonné.
Tout ça pour dire que le pardon, à mon sens, se détache totalement des bonnes manières 😉
Je partage votre avis sur la question. Je crois comme vous qu’il faut dissocier les bonnes manières de l’éthique (ou de la morale). Surtout si l’on définit les bonnes manières comme étant « les codes mondains, les arts de la table, le savoir-vivre », etc.
Je pense que si l’on regarde avec la perspective de Dieu (c’est-à-dire selon Sa parole, la Bible), alors les bonnes manières sont culturelles et donc relatives. Ce qui est propre à notre culture ne l’est pas à une autre. Les bonnes manières qui nous permettent de briller en société ne sont pas les mêmes en France que dans un pays d’Afrique ou d’Asie. En fait, elles sont mêmes différentes en France d’une époque à une autre. Par contre, si nous parlons de morale (et le pardon fait partie de la morale), alors nous parlons de quelque chose d’absolue qui transcende toutes les cultures et tous les peuples. Le 7ième commandement interdit tout autant à James Bond de mener une vie de débauche qu’à tout être humain sur cette planète. Aussi, on pourrait prendre le contraire de votre exemple, et imaginer un homme totalement ignare des codes mondains (et donc qui ne les respecte pas) mais qui obéit à la loi de Dieu et qui pardonne. Cet homme là ne sera peut-être pas respectable aux yeux des hommes mais il plaira à Dieu.
Cela nous montre aussi l’échelle de valeur à avoir, et nous aide à relativiser « les bonnes manières ». Et surtout à ne pas nous tromper sur ce qui est le plus important. Merci pour votre travail.
Bonjour Hannah. Bonne Année 2019.
Le pardon : Pour ma part, Jésus était essénien. Jésus prêchait le pardon pour une meilleure entente entre les « Hommes ». Ce sont les « Hommes » qui l’ont transformé en religion. Je vous invite à voir le site de Anne Givaudan, écrivaine : (Livre : De Mémoire D’Essénien ». J’aime beaucoup vos vidéos conseils sur les bonnes manières.
Je vous souhaite une excellente journée.
Amicalement.
Marie Deusy.
Bonjour Marie,
Merci pour votre contribution et merci pour la référence, j’irai voir l’auteur.
Bonne année à vous aussi !
Amicalement,
Hanna
Bonjour,
Oui, pour ma part je pense que le Pardon appartient aux bonnes manières.
Mais le Pardon doit être utilisé avec justesse.
Il y a d’une part Amour ou Bienveillance à l’égard de l’autre et il y a d’autre part Justice ou Equité.
Je prends l’exemple de la sphère familiale. L’affection et l’intimité règne, mais également le respect.
Affection qui se manifeste à travers les gestes quotidiens d’attention dans le partage, la compréhension, l’écoute et la communication. Respect qui se manifeste à travers l’attention à l’espace de chacun, à la libre individualité de chacun et donc à la libre expression de chacun.
Or, il s’avère qu’il y a parfois des oppositions, des désaccords, des incompréhensions qui malgré la bonne volonté de chacun suscitent une réaction défensive ou l’autre lors d’un dialogue peut se sentir blessé par les propos tenu parfois à tort par simple excès de sensibilité ou parfois à raison car l’un n’a pas été suffisamment prévenant et/ou à fait des reproches justifiés ou non à l’autre.
Dans une telle situation, s’il s’agit d’un couple, il est évident que quelques excuses réciproques sont les bienvenues: « Je te prie de bien vouloir m’excuser » Peut-être ai-je été un peu trop direct, j’espère ne pas t’avoir heurté dans ta sensibilité? ». On ne s’excuse évidemment pas soi-même d’un:
« Je m’excuse » qui ne fait pas parti des bonnes manières mais on présente des excuses. Et on fait en sorte que l’acte dans sa négativité n’amène jamais à une souffrance chez l’autre et une inclination de cœur de désolation de notre part telle qu’on se doit de demander pardon. Mais on peut demander pardon dans l’intimité d’égal à égal.
Cependant s’il s’agit d’une relation de rang, de différence générationnelle comme celle de parent à enfant: Le parent étant l’aîné ne demande jamais pardon mais présente des excuses avec affection. L’enfant, lui, présente des excuses de façon générale ou bien demande pardon si l’acte outrepasse les limites du respect.
A l’extérieur du cadre familliale, on présente des excuses par politesse pour un retard, on présente des excuses avec considération si on a malencontreusement bousculée une personne.
Et en souriant, je vous dirais que si on a bousculée une dame très âgée… d’une part par considération pour elle, d’autre part pour des raisons de respect générationnelle on peut ajouté un: « Que Dieu me pardonne ».
Chère Sylvie,
Merci beaucoup pour votre contribution. En vous lisant, je distingue une différence entre le pardon dans la sphère privée (familiale) et dans la sphère publique. Cela me donne à réfléchir, merci pour cette piste.
Amicalement,
Hanna
Bonsoir,
Pour ma part, il est évident que non. Si pardonner était un aspect inhérent au respect des bonnes manières, alors je dirais que les bonnes manières sont bien trop restrictives, elles nous supprimeraient notre libre arbitre. À quoi bon pardonner sous le prétexte unique des bonnes manières, ce serait ridicule. Déjà, tout n’est pas pardonnable, pas à tout moment. On peut tout à fait être courtois sans avoir pardonné, comme vous l’avez dit. On peut très bien adresser un bonjour ferme, légèrement froid, sans que cela soit malpoli.
Je ne suis pas catholique, ce qui ne m’empêche pas de penser que le pardon est une valeur utile à la société et à soi-même, dans de nombreux cas. Souvent, le pardon peut aider à se décharger de toute hargne, à faire la part des choses et à aller mieux. C’est alors profitable pour tous, sans s’étendre sur le sujet. Cependant, ce pardon ne doit pas être automatique. Bien des personnes toxiques peuvent apparaître dans une vie, et leur pardonner quelque chose peut se révéler dangereux pour soi, par exemple du fait du risque de répétition d’un acte malveillant de l’individu pardonné.
Tout ça pour dire que le pardon, à mon sens, se détache totalement des bonnes manières 😉
Bien cordialement,
Arnaud.
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre exposé. Je partage votre avis. Vous avez même bien mieux expliqué ma pensée que moi 🙂
Bonne année !
Amicalement,
Hanna
Chère Hanna,
Je partage votre avis sur la question. Je crois comme vous qu’il faut dissocier les bonnes manières de l’éthique (ou de la morale). Surtout si l’on définit les bonnes manières comme étant « les codes mondains, les arts de la table, le savoir-vivre », etc.
Je pense que si l’on regarde avec la perspective de Dieu (c’est-à-dire selon Sa parole, la Bible), alors les bonnes manières sont culturelles et donc relatives. Ce qui est propre à notre culture ne l’est pas à une autre. Les bonnes manières qui nous permettent de briller en société ne sont pas les mêmes en France que dans un pays d’Afrique ou d’Asie. En fait, elles sont mêmes différentes en France d’une époque à une autre. Par contre, si nous parlons de morale (et le pardon fait partie de la morale), alors nous parlons de quelque chose d’absolue qui transcende toutes les cultures et tous les peuples. Le 7ième commandement interdit tout autant à James Bond de mener une vie de débauche qu’à tout être humain sur cette planète. Aussi, on pourrait prendre le contraire de votre exemple, et imaginer un homme totalement ignare des codes mondains (et donc qui ne les respecte pas) mais qui obéit à la loi de Dieu et qui pardonne. Cet homme là ne sera peut-être pas respectable aux yeux des hommes mais il plaira à Dieu.
Cela nous montre aussi l’échelle de valeur à avoir, et nous aide à relativiser « les bonnes manières ». Et surtout à ne pas nous tromper sur ce qui est le plus important. Merci pour votre travail.
Bien à vous,
Fabien