Le renouveau de l’amitié à l’ère d’internet : vaste sujet. Grâce à Facebook et aux réseaux sociaux, nombre d’entre nous avons retrouvé des amis d’enfance.
Le déménagement en classe de 6e car nos parents étaient mutés à l’autre bout du pays était oublié. Le redoublement voulu par nos terribles géniteurs est également pardonné. La dispute pour la dernière vignette panini s’efface. Décidément, avec l’âge, nous nous assagissons !
Ces amis perdus de vue depuis des années réapparaissent dans nos vies au détour d’une rue, d’un mariage ou d’une photo de profil. Big Brother nous indique même combien d’amis en communs nous possédons avec ladite personne. Cela offre aux moins un sujet de conversation pour démarrer.
Parfois l’amitié reprend, parfois on réalise qu’il y avait bel et bien une raison à notre éloignement.
Dans le meilleur des cas, l’amitié reprend vie « en vrai ». Les échanges virtuels ne sont qu’une étape avant de se revoir.
Ceci étant dit le renouvellement de nos amis est bénéfique et… très rare.
Comment savoir qu’une amitié est terminée ?
Lorsque nous atteignons la limite suivante : nous nous voyons de moins en moins et nous avons une bonne excuse pour cela (500 km de séparation, travail prenant et pas de congés, semaine chargée par les enfants, etc.), la question se pose de la survie de l’amitié.
« Le temps, il faut le prendre. Personne ne va te l’offrir » entendons-nous. Certains disent qu’on trouve toujours le temps de faire ce que l’on aime. Oui, j’appartiens à cette catégorie de gens. Mais j’ai également conscience des réalités financières de la vie, donc il convient de nuancer cette affirmation.
Donc je me tourne plutôt vers les manuels de savoir-vivre. L’étiquette a-t-elle codifié la fin de l’amitié ?
Amitié : quel est le signe infaillible qui nous annonce la fin de l’histoire ?
Si nous parlons de nos amis communs, c’est le signe que nous n’avons plus rien à nous dire. Alors certes, il y a d’abord tous les sujets de conversation acceptables à épuiser. Néanmoins demander des nouvelles de nos connaissances communes est un indicateur de lassitude. De plus, parler des absents tourne souvent à la médisance. C’est un terrain glissant, et les bonnes manières ne flirtent pas avec cela.
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