Dans le livre d’Hermine de Clermont-Tonnerre, j’ai appris trois règles sur… le port du parapluie. Même les parapluies obéissent à un code précis de savoir-vivre. C’est dingue !
Voici le petit manuel du parfait porteur de parapluie :
Porter un parapluie et savoir-vivre : leçon n°1
Lorsque le parapluie est fermé, « la mode n’est plus aux élégants du début du XXe siècle qui s’en servait comme d’une canne et qui, tous les trois pas, le dressaient horizontalement comme s’il s’agissait d’une épée. »
Désormais, lorsque le parapluie est fermé, les hommes le tiennent au bras gauche, au niveau du coude. Les femmes, elles, portent leur parapluie le poignet passé dans la dragonne. (La dragonne est la lanière ou le cordon fixé au manche.)
Manipuler un parapluie et bonnes manières : leçon n°2
Le parapluie, étant un objet utilitaire, ne doit pas être voyant. Evitez donc les teintes fluo. Le maître-mot est discrétion. Personnellement, j’apprécie énormément les parapluies transparents. Cela laisse passer la lumière en ces jours grisâtres.
Porter un parapluie et politesse : leçon n°3
Quand il pleut, c’est toujours à l’homme de porter le parapluie afin d’abriter sa belle dame.
Et tant pis s’il est beaucoup plus petit que la femme, tant pis s’il porte le parapluie à bout de bras, et tant pis s’il est totalement trempé… affirme Hermine de Clermont-Tonnerre. Ce geste chevaleresque et galant revient aux hommes. Point.
Sur un étroit trottoir, lorsqu’on croise un autre piéton abrité sous son parapluie que doit-on faire ? Convient-il de fermer le parapluie ? le baisser ? Céder sa place en descendant du trottoir et marchant sur la chaussée ?
La réponse est : il convient de lever son parapluie quitte à prendre alors quelques gouttes sur le visage.
Et conseil pour la route : oubliez les cours d’escrime « au parapluie ». Cela ne marche que pour les agents secrets de la couronne britannique 😉
Avez-vous des conseils à rajouter sur l’art de porter un parapluie ?
Bonjour !
J’ignorais toutes ces choses sur le parapluie ! Voilà qui est bon à savoir… Personnellement j’habite dans une région si venteuse qu’il est déconseillé de se promener avec un parapluie, il vaut mieux opter pour les chapeaux et coupes-vents, mais j’en prends bonne note comme toujours 😉 Moi, j’ai un faible pour les grands parapluies ronds et ornés de style ombrelle, j’en ai un comme ça qui vient du japon, mais je n’ose jamais le sortir de peur de l’abimer !
Bon samedi Hanna.
Bonjour Mely,
Les ombrelles sont magnifiques! Cela fait tellement « proustien ». Il y a une sorte de poésie d’antan dans les ombrelles, c’est vraiment dommage qu’on n’en porte plus. Gardez précieusement la vôtre !
Mais il est vrai que nos sac à main sont déjà tellement chargés que je ne sais pas où nous mettrions ces amples accessoires. Il faudrait peut-être inventer (ou ressusciter) le métier de porteur d’ombrelle pour belles dames 😉
Bon dimanche à vous 🙂
Hanna
« Et tant pis s’il est beaucoup plus petit que la femme, tant pis s’il porte le parapluie à bout de bras, et tant pis s’il est totalement trempé… affirme Hermine de Clermont-Tonnerre. Ce geste chevaleresque et galant revient aux hommes. Point.
Propos insupportables pour un chien de garde,en déplaise à H. De Clermont-Tonnerre.
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